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La «Team Melli», l’autre outsider de la Poule B

Premier adversaire du Maroc en Coupe du monde 2018, l’Iran disputera – tout comme les Lions de l’Atlas – son cinquième Mondial en Russie. La «Team Melli» évolue avec une philosophie de jeu pratiquement similaire à celle du Maroc et a également réussi un parcours qualificatif sans la moindre défaite. Cela étant dit, l’Iran disputera ses derniers matchs sous la houlette du coach Carlos Queiros, au lendemain d’une phase de préparation entachée par l’annulation de deux amicaux.

La «Team Melli», l’autre outsider  de la Poule B

Pour sa septième année à la tête de la sélection de l’Iran, le Portugais Carlos Queiroz a réussi à qualifier la «Team Melli» pour sa cinquième Coupe du monde, la deuxième consécutive après celle disputée au Brésil en 2014. Dans le pays de la Samba, les Iraniens avaient tenu la dragée haute à l’Argentine avant de s’écrouler sur un but de Lionel Messi aux arrêts de jeu, puis ont partagé les points de leur match face au Nigeria avant de chuter une deuxième fois, face à la Bosnie.
Jamais qualifié au second tour de la Coupe du monde, l’Iran compte écrire une nouvelle page de son histoire footballistique cet été. Il débarquera en Russie après un parcours qualificatif réussi en tout point, où il a fini en tête de son groupe devant la Corée du Sud avec 6 victoires et 4 matchs nuls, en grande partie grâce au secteur défensif, à l’instar du Maroc. Seulement 2 buts encaissés en 10 rencontres lors du dernier tour, soit l’une des meilleures lignes défensives des qualifications à travers le monde. Les deux buts n’ont été encaissés que lors du dernier match face à la Syrie (2-2), soit près de deux ans sans prendre le moindre but dans un match officiel (entre novembre 2015 et septembre 2017). Boutayeb et compagnie auront certainement du pain sur la planche, mais la mission est loin d’être impossible.

Deuxième rencontre historique face à l’Iran
Ancien adjoint de José Mourinho à Manchester United, Queiroz a concocté une liste majoritairement constituée de joueurs qui évoluent dans le championnat local. Ceux de l’étranger pratiquent dans des championnats européens de seconde zone, comme la Belgique, la Grèce, la Russie, sans oublier deux joueurs évoluant au Qatar. Les joueurs les plus en vue sont les attaquants Sardar Azmoun (Rubin Kazan, 6 buts et 3 assists cette saison) et Reza Ghoochannejhad (Herenveen, 9 buts et 1 assist cette saison). Toutefois, la star incontestable de la sélection iranienne est Alireza Jahanbakhsh, principal concurrent de Hakim Ziyech au titre de meilleur joueur de la saison 2017-2018 en Eredivisie (attaquant de l’AZ Alkmaar, 22 buts et 12 assists cette saison).
Face à un enjeu de taille comme le Mondial, la Fédération iranienne a décidé de se rétracter et de tirer un trait sur la suspension à vie infligée à deux éléments : Masoud Shojaei (AEK Athènes, devrait disputer son troisième Mondial), et Ehsam Haji safi (Olympiakos). Deux internationaux qui ont été bannis à vie pour avoir joué avec leur club grec de Panionios face au Maccabi Tel Aviv, le 27 juillet 2017 à l’occasion du troisième tour qualificatif de l’Europa League, mais qui joueront quand même en Russie.
C’est dire l’intérêt capital que revêt l’échéance mondiale pour les Iraniens, qui avaient affronté le Maroc à une seule reprise par le passé. C’était en 1977 en Chine, lorsque le match s’est terminé sur le score d’un but partout avant que les «Perses» ne l’emportent sur penaltys. Le Maroc aura donc une revanche à prendre et une qualification à anticiper, vendredi, face à une équipe qui évolue avec la même solidarité entre les lignes, mais avec un schéma beaucoup plus direct, contrairement aux Lions qui pourront toujours compter sur leurs individualités pour faire pencher la balance. 

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