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La technologie de l’espace au service du développement

Symboles d'un pays dynamique et moderne, le satellite Mohammed VI-B, lancé avec succès dans la nuit de mardi à mercredi, illustre on ne peut mieux l’ambition du Maroc de se positionner au rang des nations émergentes ayant décidé de prendre leur destin en main.

La technologie de l’espace au service du développement

Après le lancement, le 8 novembre 2017, du premier satellite Mohammed VI-A, qui a mis le Maroc sur l'orbite des grandes nations ayant conquis l’espace, un deuxième satellite, 
Mohammed VI-B, a été lancé avec succès, dans la nuit de mardi à mercredi, par Arianespace via son lanceur Vega, depuis la base de Kourou, en Guyane française. Le satellite Mohammed VI-B est le deuxième du programme spatial décidé par S.M. le Roi Mohammed VI en 2013, dont la réalisation, qui s’étale sur une durée de cinq ans, a été confiée au consortium Thales Alenia Space et Airbus. Entièrement gérés par des ingénieurs et techniciens marocains ayant bénéficié de longues formations spécialisées, aussi bien au Maroc qu’à l’étranger, les deux satellites qui se complètent permettent de prendre des images à très haute résolution. Leur complémentarité permet notamment une réduction importante du temps de revisite. Avec ces deux satellites, le Maroc se voit ainsi doté d’un dispositif à la pointe de la technologie qui lui permettra une meilleure observation de son territoire et donc une meilleure maîtrise de ses ressources et de sa dynamique de développement, en tirant profit des énormes possibilités qu’offre aujourd’hui l’imagerie satellitaire couvrant un large spectre de domaines, dont le cadastre et la cartographie, l’agriculture, les ressources hydriques, le bâtiment et travaux publics (BTP) et le transport, les eaux et forêts, les mines et la géologie, les réseaux de communication, le suivi des grands projets, l’urbanisme et l’aménagement du territoire, l’océanographie et les zones côtières et les catastrophes naturelles. Dans le domaine de l’agriculture, le recours à la technologie de l'information géospatiale issue de la télédétection par satellite constitue un moyen efficace pour la gestion des ressources agricoles, la planification et la mise en œuvre des stratégies dans une optique d'efficacité et de durabilité. Grâce à l'imagerie satellitaire et sa combinaison avec des informations sur les sols, les données météorologiques et les observations de terrain, les opérateurs du domaine de l'agriculture vont maîtriser au mieux les données relatives à ce secteur et partant trouver les moyens d’augmenter la productivité agricole. Cette technologie permet également de mettre à disposition une multitude de données cartographiques favorisant une meilleure gestion de l’espace et des moyens d’irrigation, un suivi précis de la campagne agricole, la gestion des ressources forestières et la maîtrise des risques qui y sont liés (feux de forêts, abattage, etc.).

Dans le domaine de l’urbanisme, les données satellites sont des outils stratégiques pour une gestion pertinente du territoire, car elles fournissent une bonne connaissance des ressources disponibles, en termes de répartition, d'évolution et d'interaction entre les différents acteurs, d'options et de conflits d'usage. Elles permettent également une meilleure maîtrise de l'occupation de l'espace au niveau des zones urbaines et périurbaines à travers une connaissance actualisée du tissu urbain et son évolution au cours du temps.
Dans le domaine de l’océanographie, les images satellites sont indispensables pour la connaissance et le suivi des paramètres marins à des échelles spatiales et à des fréquences temporelles variables, telles que la température de surface de la mer et les indicateurs dérivés des données de la couleur des eaux (chlorophylle, blooms algaux, production primaire, transparence des eaux...), en plus des indicateurs sur la pollution marine, notamment par les hydrocarbures. Elles sont également exploitées pour la valorisation des ressources halieutiques et leur évolution spatio-temporelle à travers le suivi d'indicateurs décrivant les conditions du milieu (indice d'upwelling, fronts thermiques, concentration chlorophyllienne...) et la sélection et la gestion des sites aquacoles ou encore la gestion intégrée des zones côtières. L’imagerie spatiale offre également des outils incontournables dans tous les processus de gestion de ressources hydriques, sans oublier son utilité dans la gestion et l'évaluation de l'impact des inondations et dans la géologie et les ressources minières. Avec le lancement du satellite Mohammed VI-B, le Maroc entre de plain-pied dans le club restreint des nations qui mettent l’espace au service du développement. Cet acquis s’ajoute aux réalisations grandioses accomplies par le Royaume sous l’impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI et qui constituent, pour tous les Marocains, un motif de fierté patriotique, jamais démenti. 

Saâd Eddine El Othmani : «Une réalisation marocaine qui fait notre fierté»

Le satellite «Mohammed VI-B», lancé avec succès dans la nuit de mardi à mercredi, est une «réalisation marocaine qui fait notre fierté», a souligné jeudi à Rabat le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani. Cette réalisation, la deuxième du genre, permettra de fournir des informations relatives à la sécurité nationale, renforcera la sécurité informatique et garantira une indépendance dans l'accès à l'information, a affirmé M. El Othmani à l'ouverture du Conseil de gouvernement, ajoutant que le Maroc veille à préserver l'indépendance, la célérité, la précision et la continuité de l'information.
Le satellite «Mohammed VI-B» permettra également d'obtenir «des informations purement marocaines qui appartiennent aux Marocains, et auxquelles toute administration pourra accéder selon ses compétences», a-t-il indiqué, relevant qu'une grande partie des informations est liée à l'évolution urbaine, à la désertification, à la surveillance des territoires et des frontières, à la sécurité, à la cartographie et à l'évolution des forêts.
M. El Othmani s'est aussi félicité de la participation de compétences marocaines dans la réalisation des deux projets, se disant «fier de ces exploits», qui montrent que les distinctions remportées par les Marocains dans nombre de compétitions témoignent du génie marocain. Il a également mis l'accent sur la nécessité de déployer davantage d'efforts dans les différents chantiers, faisant part de la détermination et de la volonté du gouvernement de relever les défis pour servir les intérêts de la patrie et des citoyens. 

«Le Point Afrique» : Le Maroc à la table des technologies avancées 

Avec le lancement du satellite «Mohammed VI-B», le Maroc est à la table des technologies avancées, affirme mercredi le Point Afrique. «Le Maroc à la table des technologies avancées. Après la Ligne à grande vitesse (LGV) inaugurée la semaine dernière, voilà le deuxième lancement d'un satellite pour le compte du Royaume», souligne le journal en relevant «le succès sur toute la ligne» de ce lancement. Arrivé le 5 octobre dernier en Guyane à l'aéroport Félix-Eboué de Matoury, le satellite Mohammed VI-B, d'une masse d'environ 1.108 kilos au décollage, servira notamment aux activités cartographiques et cadastrales, à l'aménagement du territoire, au suivi des activités agricoles, à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, au suivi des évolutions environnementales et de la désertification ainsi qu'à la surveillance des frontières et du littoral, indique «le Point Afrique» qui cite Arianespace. Le satellite d’observation de la terre 
«Mohammed VI-B» a été lancé avec succès, dans la nuit de mardi à mercredi, par Arianespace via son lanceur Vega, depuis la base de Kourou, en Guyane française. Ce lancement fait suite à celui du satellite «Mohammed VI-A» mis en orbite, le 7 novembre 2017, également par Arianespace, la société française chargée de la commercialisation et de l’exploitation des systèmes de lancement spatiaux développés par ArianeGroup. Selon Arianespace, les deux satellites seront complémentaires et permettront d’assurer une couverture plus rapide des zones d’intérêts. 

Le site français Theatrum Belli : Une confirmation de la dimension de puissance technologique du Maroc

Le lancement avec succès, dans la nuit de mardi à mercredi, du satellite Mohammed VI-B confirme la dimension de puissance technologique du Maroc, premier voisin de l'Europe à disposer d’une telle avancée technologique et premier pays d’Afrique à détenir des satellites à très haute résolution, écrit mercredi le site français Theatrum Belli. Le lancement de ce deuxième satellite marocain d'observation de la Terre et l'inauguration, il y a une semaine, de la première ligne de TGV Tanger-Casablanca, sont autant de «symboles d'un pays dynamique et moderne, un Maroc en marche grâce à une monarchie visionnaire», affirme le site spécialisé dans les questions de défense, de sécurité et de technologie. Le satellite Mohammed VI-B dispose d’un GPS très pointu et sera capable de faire le tour de la Terre en 100 minutes seulement, relève Theatrum Belli, notant que «grâce à ses miroirs photovoltaïques, l’appareil, qui devrait vivre entre 15 et 30 ans dans l’espace, pourra puiser son énergie du soleil et livrer 1.000 images par jour aux équipes du Centre Royal de télédétection spatiale (CRTS) et du Centre Royal d’études et de recherches spatiales (CRERS)». Piloté depuis le Royaume et géré par des ingénieurs et techniciens marocains ayant bénéficié de formations spécialisées au Maroc et à l’étranger, le satellite marocain, à usage civil, est doté d’une très haute définition technologique et capable de prendre en moins de vingt-quatre heures des clichés d’une résolution allant jusqu’à 70 centimètres, ajoute-t-il. Le site spécialisé précise que le nouveau satellite, dont l’usage sera déterminant pour le progrès du Maroc, servira notamment aux activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire et la surveillance de l’environnement, au suivi des activités agricoles (recensement des terres agricoles par cartographie thématique, évaluation de la fertilité des sols, diagnostic de l’état des cultures afin d’améliorer et d’optimiser le rendement des agriculteurs, cartographie des zones irriguées, suivi des campagnes agricoles...). 

la presse polonaise : Le Maroc renforce son leadership dans la région et en Afrique 

Le Maroc a de nouveau franchi une étape importante et renforcé son leadership au niveau africain et régional avec le lancement du satellite d'observation de la Terre «Mohammed VI-B» dans la nuit de mardi à mercredi, souligne mercredi la presse électronique polonaise. Le journal «TTG» écrit que le Royaume a de nouveau franchi un pas en avant remarquable en lançant un satellite doté d’une très haute définition technologique pour renforcer sa technologie spatiale avancée. Le satellite «Mohammed VI-B», dont bénéficieront plusieurs secteurs, servira notamment aux activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire, au suivi des évolutions environnementales et de la désertification, à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, ajoute le journal.
Pour sa part, le journal «VIG» indique que le satellite «Mohammed VI-B», le deuxième satellite lancé par le Maroc en peu de temps, fait partie de la «stratégie marocaine d'utilisation des nouvelles technologies dans les domaines de l'environnement et du développement auxquels le Royaume accorde un intérêt particulier». Cette nouvelle réalisation a le mérite de permettre au Maroc, au vu de son positionnement géographique, de disposer de moyens technologiques de pointe, ajoute le journal. Dans ce même contexte, le journal «Polskie Media» écrit qu'avec le lancement du nouveau satellite d'observation de la terre «Mohammed VI-B», le Maroc conforte son leadership en Afrique et dans la région. 

«Times of India» : Le leadership du Maroc en Afrique confirmé

Le lancement avec succès, dans la nuit de mardi à mercredi, du satellite Mohammed VI-B confirme le leadership du Maroc en Afrique et son orientation vers les sciences et les technologies spatiales, écrit le journal indien. Le satellite Mohammed VI-B, le deuxième du programme spatial décidé par S.M. le Roi Mohammed VI en 2013, fait du Maroc le troisième pays africain, après l'Égypte et l'Afrique du Sud, à disposer d'une telle technologie, indique mercredi «Times of India». Le lancement de ce satellite, qui fait suite à celui du «Mohammed VI-A» mis en orbite en novembre 2017, est très important pour le Maroc puisqu'il sert de modèle pour d'autres pays du continent africain aspirant à accéder à la haute technologie spatiale, ajoute-t-il.
Selon le journal, les programmes spatiaux africains tels que celui du Maroc sont conformes à un nouveau paradigme de développement selon lequel les pays africains sont appelés à trouver des solutions à leurs propres problèmes au lieu de solliciter l'aide étrangère. «C'est également dans cet esprit que le Royaume défend la coopération Sud-Sud avec les pays africains frères en vue de favoriser un développement mutuel», écrit-il. «Le satellite Mohammed VI-B est un outil clé dans un large éventail de secteurs. En agriculture, il facilitera la cartographie dynamique de l'utilisation des terres, le suivi de l'état de la production végétale et de l'utilisation des eaux souterraines, ainsi que la collecte d'informations sur les sécheresses et les inondations», indique le quotidien.
Dans le domaine du développement urbain, il aidera à cartographier l’évolution des espaces urbains et facilitera une meilleure planification urbaine et une meilleure gestion de la migration de population des zones rurales vers les villes, note-t-il. «Mohammed VI-B contribuera également à la cartographie et à la gestion des ressources forestières. Ceci est particulièrement important dans le contexte de la lutte contre le changement climatique en protégeant et en renforçant la couverture végétale», ajoute la publication. 

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