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Jeudi 28 Mars 2024
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Un tomber de rideau magistral avec Luis Fonsi, Ahlam et les stars du chaâbi Stati, Saïd Senhaji et Statia

Le rideau est tombé dans la nuit de samedi à dimanche sur la 17e édition du Festival Mawazine Rythmes du monde avec des shows des plus spectaculaires livrés par les stars portoricaine Luis Fonsi à l'OLM Souissi, émiratie Ahlam à Nahda et marocaines Abdelaziz Stati, Saïd Senhaji et Statia sur la scène de Salé.

Un tomber de rideau magistral avec Luis Fonsi,  Ahlam et les stars du chaâbi Stati, Saïd Senhaji et Statia

Le festival, fidèle à sa réputation, a réservé le meilleur pour la clôture, en proposant à son public à Rabat et Salé des artistes parmi les plus en vogue du moment sur les six scènes de cette manifestation, en plus de spectacles de rue qui ont sillonné les principales artères de la capitale. Ainsi, la scène de l'OLM Souissi, véritable vitrine de la chanson occidentale, a été au rendez-vous, comme à l'accoutumée, en proposant à ses habitués le légendaire chanteur costaricain Luis Fonsi, l'un des artistes latinos les plus en vue ces dernières années et qui a signé un tube des plus sensuels des derniers temps «Despacito» avec plus de 5 milliards de vues sur YouTube.
L'espace Nahda, érigé en scène exclusive de la chanson arabe, a réservé aux férus du chant oriental rien d'autre que la diva émiratie Ahlam, une habituée de cette grande manifestation culturelle de renommée internationale, et dont le nombre de fans et de folowers sur les réseaux sociaux ne cesse de croître à la faveur de la qualité de ses chansons, mais aussi grâce à son caractère et charisme frappants qui lui ont valu les surnoms d'«Al Malika» (la reine) et de «Diva du Khalij».
Pour ce qui est de la scène de Salé, elle a rendu honneur, une fois de plus, à la chanson chaâbi marocaine en faisant appel aux incontournables Abdelaziz Stati, Saïd Senhaji et Statia, qui ont mis le feu à la scène et fait vibrer les milliers d'amateurs de cet art ancestral. Et pour ne parler que de la chanson marocaine, orientale ou occidentale, les festivaliers ont eu droit à Bouregreg, scène exclusivement dédiée aux expressions musicales du continent africain, à un spectacle de clôture mémorable avec au menu l'Ivoirien Tiken Jah Fakoly, héros du reggae moderne et porte-étendard de la voix de tout un continent.
Le Théâtre national Mohammed V, enceinte dédiée aux musiques du monde, a vibré à son tour aux rythmes de la talentueuse chanteuse égyptienne Marwa Naji, qui a donné un spectacle de haute facture spirituelle et chanté les plus belles chansons de grandes stars arabes, notamment Oum Kaltoum, Abdelhalim Hafiz et Fairouz. Pour sa part, le mythique site historique de Chellah a abrité, plus tôt en début de soirée, pour son dernier spectacle de cette édition, le concert du charismatique chanteur Tunisien Sabry Mosbah, considéré comme l'un des leaders des nouvelles musiques actuelles.
Le Festival Mawazine, qui a soufflé sa 17e bougie, a proposé cette année aux mélomanes du Maroc et d'ailleurs une programmation riche et variée qui répond à tous les goûts, mettant à l'honneur de grandes icônes de la chanson marocaine, arabe, africaine et mondiale. Organisé depuis 2001 par l'association Maroc Cultures sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, ce grand événement a réuni pas moins de 2 millions de festivaliers lors de chacune de ses dernières éditions. 

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