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Treize nouveaux sites portés à la liste des Nations unies

Treize nouveaux paysages uniques ont été officiellement reconnus comme étant des systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial mettant ainsi l'accent sur la manière ingénieuse dont les besoins humains et les ressources naturelles se sont associés pour créer des moyens d'existence et des écosystèmes durables.

Treize nouveaux sites portés  à la liste des Nations unies

Les nouveaux sites, reconnus comme systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM), se trouvent en Chine, en Égypte, au Japon, en République de Corée, au Mexique, au Portugal, en Espagne et au Sri Lanka. Au Maroc, le site d'Imilchil-Amellago, dans le Haut Atlas oriental, a été reconnu en 2011 comme un SIPAM. Ces sites produisent des fruits, des légumes, du sel, du riz, de la soie, de la viande, du thé et du wasabi. Ces systèmes «reflètent une profonde harmonie entre l'humanité et la nature», a déclaré Maria Helena Semedo, directrice générale adjointe de la FAO (agence des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture). Ces nouveaux sites portent à 50 le nombre de SIPAM. Le programme souligne la manière dont les communautés rurales ont, pendant des générations, réussi à renforcer leur sécurité alimentaire, leurs écosystèmes et à pérenniser leurs moyens d'existence et leur biodiversité tout en préservant la beauté de leur nature environnante. «La valorisation de ces sites n'est pas uniquement une façon d'être nostalgique du passé, elle offre aussi des solutions pour le présent et l'avenir. Les SIPAM sont une occasion de parler d'innovation et d'opportunités et notamment de la manière d'élargir l'accès aux entreprises et aux nouveaux marchés tels que l'éco-étiquetage, l'agrotourisme et l'émancipation des jeunes afin d'ajouter de la valeur à notre patrimoine agricole», a insisté Semedo. Selon cette dernière, les sites du patrimoine agricole rassemblent les piliers économiques, sociaux, environnementaux et culturels du développement durable. «Les reconnaitre souligne également le rôle majeur joué par les petits agriculteurs en tant que créateurs et gardiens dans la promotion de la biodiversité et autres», a-t-elle ajouté. 

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