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Tripoli englué dans les violences, l'ONU appelle au respect de l'accord de cessez-le-feu

La Mission des Nations unies en Libye a appelé, mercredi, les parties au conflit à respecter l'accord de cessez-le-feu dans la capitale libyenne conclu la semaine dernière et à faire preuve de responsabilité.

Tripoli englué dans les violences, l'ONU appelle au respect  de l'accord de cessez-le-feu
Après les affrontements et l'attaque de Daech contre le siège de la Compagnie nationale de pétrole, des roquettes se sont abattues dans la nuit de mardi à mercredi près du seul aéroport de Tripoli. Ph. DR

Le cycle infernal des violences se poursuit dans la capitale libyenne Tripoli qui, après une semaine de combats sanglants entre groupes armés et une attaque de l'organisation État islamique, a vu des roquettes s'abattre sur son unique aéroport en service. Après les affrontements qui ont fait au moins 63 morts fin août-début septembre, la trêve entre groupes armés conclue le 4 septembre sous l'égide de la mission de l'ONU en Libye (Manul) reste fragile. «Après la conclusion d'un accord de cessez-le-feu, la mission exhorte les parties à ne pas faire de déclarations provocatrices ou provocantes», a déclaré la mission dans un communiqué cité par les médias locaux. La mission a appelé les différentes parties à la «modération dans leurs déclarations», déplorant certains propos qui «contredisent complètement ces obligations». Dimanche dernier, plusieurs groupes armés libyens impliqués dans les combats dans le sud de la capitale libyenne ont convenu de mettre en place un mécanisme visant à «consolider» le cessez-le-feu, conclu récemment à Tripoli. Les parties ont également convenu d'élaborer un plan pour le retrait des groupes armés des sites souverains et des installations vitales, ainsi que le redéploiement des forces régulières. Toutefois, ce cessez-le-feu fragile n'a pas été respecté après l'attaque meurtrière lundi contre la compagnie nationale de pétrole, revendiquée par le groupe terroriste «État islamique». Dans la nuit de mardi à mercredi, au moins trois roquettes se sont abattues dans le périmètre de l'aéroport de Mitiga, ouvert au trafic civil après la destruction de l'aéroport international de Tripoli, situé au sud de la ville, au cours de violences de 2014. Mitiga a été fermé une première fois le 31 août en raison des combats entre groupes armés rivaux et il n'a rouvert que le 7 septembre. Les vols programmés ont été déroutés mardi soir vers l'aéroport de Misrata, à 200 km à l'est de la capitale, selon une source aéroportuaire.  

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