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Trois morts, dont deux policières, dans une attaque à Liège

Un homme a tué par balle trois personnes, dont deux policières, mardi matin à Liège, dans l'est de la Belgique, avant de prendre un otage dans un établissement scolaire et d'être finalement abattu par les forces de l'ordre, une tuerie qui a les apparences d'un acte terroriste, selon la justice belge.

Trois morts, dont deux policières,  dans une attaque à Liège
Le dossier a été confié à un juge d'instruction antiterroriste, car des éléments vont dans la direction d'un acte terroriste. Ph.DR

Une fusillade qui s'est produite sur le boulevard d'Avroy, une grande artère de la ville de Liège, a couté la vie à trois personnes, dont deux policières. L'assaillant a également été abattu. L'assaillant, décrit dans les médias comme «Benjamin H.», un trentenaire condamné pour des délits qui bénéficiait d'une permission de sortie de prison pour préparer sa réinsertion, a d'abord agressé au couteau deux agents de police, avant de s'emparer de leurs armes de service pour les abattre. Après avoir subtilisé les armes des policières, l'assaillant a aussi tué une troisième fois en faisant feu contre un homme de 22 ans passager d'une voiture en stationnement. Dans un second temps, après une courte prise d'otage qui a suivi le triple meurtre, un nouvel échange de tirs a eu lieu, et «plusieurs» autres policiers ont été «blessés aux jambes». La Belgique, frappée par des attentats jihadistes qui ont fait 32 morts le 22 mars 2016, a été depuis le théâtre de plusieurs agressions contre des militaires ou des policiers. La dernière attaque considérée comme «terroriste» s'est produite le 25 août 2017 : un homme de 30 ans a agressé des soldats au couteau, blessant légèrement un d'eux. Il a été abattu. Le 6 août 2016, un Algérien vivant en Belgique avait attaqué à la machette deux policières devant l'hôtel de police de Charleroi, les blessant au visage et au cou avant d'être abattu. Consulté mardi, l'Ocam, l'organisme chargé d'évaluer la menace terroriste en Belgique, a décidé de maintenir inchangé le niveau 2 correspondant à une menace jugée «peu vraisemblable». 

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