Connexion
Les produits du terroir marocain bénéficient d’un bon positionnement à cette 13e édition du Salon international de l’agriculture du Maroc (SIAM). Leurs promotion et valorisation figurent en bonne place dans le Plan Maroc vert.
Ce dernier prévoit d’ailleurs plusieurs actions pour permettre à ces produits de mieux pénétrer les marchés local et à l’export. Ces actions se sont traduites par plusieurs opérations de promotion et de valorisation ciblant pratiquement toutes les régions du pays. Au début de ce mois d’avril, le département de l’Agriculture a recruté une expertise technique pour l’accompagner dans le développement des produits du terroir de Marrakech-Safi et la mise à niveau des coopératives de la région.
«La valorisation des produits du terroir, tout en veillant sur la maitrise de la qualité, permet non seulement de profiter au système de production, mais aussi de dynamiser le développement rural et sa continuité. Il convient, pour cela, dans le programme d’accompagnement des coopératives, de créer une synergie entre l’amélioration de la qualité et le renforcement des ressources locales», expliquent les services de Aziz Akhannouch. Concrètement, les objectifs attendus de cette assistance sont la mise à niveau des coopératives, et ce, à travers l’encadrement des unités pour l’amélioration de la qualité des produits existants et le développement de nouveaux produits. Il s’agit également de transférer des méthodes de transformation, des techniques de conditionnement et de conservation et des outils de contrôle de la qualité. Sans oublier l’appui aux coopératives pour la réalisation des bilans financiers et le calcul des prix appropriés pour commercialiser leurs produits. Fin 2017, l’Agriculture avait fait appel à une assistance technique pour élaborer un plan de développement des produits du terroir de la région de Daraâ-Tafilalet avec l’identification géographique protégée. L’opération consiste en une délimitation géographique de production du henné et du couscous de blé dur avec la détermination des niveaux actuels et potentiels de production et de productivité (superficies, productions, rendements, etc.).
À cela s’ajoutent la caractérisation du matériel végétal du henné et du blé dur existants et la connaissance de l’état organisationnel des secteurs et le niveau d’adhésion des agriculteurs. Le plan ainsi concocté doit prévoir plusieurs actions, notamment l’exploitation optimale et durable des potentialités de la région, la valorisation optimale de la filière henné et couscous de blé dur, la mobilisation des acteurs et organisation des professionnels et l’amélioration de la commercialisation des produits.
Il s’agit également de proposer les projets et actions à entreprendre pour le développement des produits de la région et de décliner les opérations à mettre en œuvre afin de mettre à niveau et renforcer les capacités des techniciens et des professionnels du secteur. Le projet fait partie du pilier Il du Plan Maroc vert, lequel est consacré au développement d’une agriculture solidaire et sociale, dominant principalement les zones de montagnes, les oasis et les zones semi-arides.
