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Le Wydad frappe fort, le DHJ s’impose au forceps

Le Wydad Casablanca a entamé de la meilleure des manières sa campagne en Ligue des champions. Le tenant du titre a terrassé les Ivoiriens de Williamsville (7-2), mercredi à Casablanca. L’autre représentant du football marocain dans la compétition, le Difaâ Hassani d’El Jadida, s’est contenté d’un but d’avance sur l’AS Vita Club (1-0).

Le Wydad frappe fort, le DHJ s’impose au forceps
Grâce à un Ismaïl El Haddad en feu, le WAC a pulvérisé le... WAC. Ph. Seddik

Le Wydad Casablanca a tenu son rang de champion d’Afrique en titre, en écrasant le club ivoirien de Williamsville (7-2), en 16e de finale aller de la Ligue des champions. La rencontre n’a pourtant pas démarré sous de bons auspices pour les champions du Maroc, qui encaissent un but très rapidement. Piqués au vif, les coéquipiers de Salaheddine Saidi répondent tout de suite, avec deux buts dans le premier quart d’heure, grâce à Mohamed Aoulad et Amin Tighazoui, l’homme fort des Rouges depuis l’arrivée de Faouzi Benzarti. Les offensives wydadies continuent, mais les Abidjanais égalisent contre le cours du jeu et peu avant la mi-temps. Un but qui a plongé Benzarti dans une colère noire, que le coach tunisien a transformée en un discours motivateur dans les vestiaires. Une remontrance qui a payé, puisque les Rouges se sont rués vers les buts ivoiriens. Mohamed Nahiri et Amin Tiaghazoui creusent l’écart, avant qu’Ismaïl El Haddad n’inscrive un hat-trick dans le dernier quart d’heure, permettant au Wydad d’aborder le match retour avec beaucoup de sérénité.

Le Difaâ se contente du minimum
La sérénité ne sera en revanche pas au rendez-vous lors du match retour pour le Difaâ Hassani d’El Jadida à Kinshasa. Sur une pelouse du stade El Abdi dont les trois quarts étaient sous l’eau, le DHJ a très vite mené au score (9e) face à l’AS Vita Club, grâce à Simon Msuva en embuscade. Mais la rencontre a été surtout marquée par un jeu haché et l’impossibilité pour les 22 acteurs de maitriser le jeu, en raison de l’état lamentable de la pelouse, pourtant retapée il y a quelques semaines. À Kinshasa, les hommes d’Abderrahim Talib auront beaucoup de mal, mais devront s’armer de patience et d’espoir, dans le but de poursuivre l’aventure en Ligue des champions.                        

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