10.000 ha à planter dans les zones vulnérables

C’est parti pour le projet de développement de l’arganiculture dans les zones vulnérables (Dared). L’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (Andzoa) a retenu le groupement constitué des sociétés Prospectiva et Hydroadviser pour l’assistance technique à la mise en œuvre de ce projet. Coût de la prestation : plus de 7,8 millions de dirhams. Une équipe d’assistance technique sera ainsi mise en place afin d’appuyer l’unité de gestion de projet par la supervision et le suivi de l’opérationnalisation physique et financière de ce programme auprès de l’ensemble des structures et partenaires concernés. Le suivi concernera également les réalisations engagées dans le cadre du co-financement. Dared vise à mettre en œuvre la première phase du programme marocain d’arganiculture Namas (mesures d’atténuation appropriée au niveau national) sur une période de 6 ans. L’objectif étant de réduire les émissions de CO2 par la promotion des plantations d’argan sur une superficie de 10.000 hectares ainsi que par l’amélioration des moyens de subsistance des communautés rurales vivant dans la réserve de la biosphère d’Arganeraie. Concrètement, le projet devra se traduire par le renforcement de l’environnement institutionnel et organisationnel afin de promouvoir la chaîne de valeur de l’argan, d’accroître l’accès au marché et de contribuer à la cogestion de la forêt naturelle d’argan. Il se concentre sur le développement et la promotion d’un nouveau système agricole «arganiculture» qui contribuera à l’augmentation de la productivité de l’argan. «Ce projet engendrera un changement majeur sur la perception par les bénéficiaires de l’argan fruit comme un produit collecté de la forêt naturelle à un produit agricole produit dans les vergers plantés. Ce qui permettra d’améliorer la productivité des fruits et de soutenir le changement majeur de l’huile d’argan de l’utilisation locale et domestique à l’utilisation commerciale», détaille l’Andzoa. Dared sera déployé dans les régions de Marrakech-Safi, Souss-Massa et Guelmim-Oued Noun, sur une durée de 6 ans. Sa mise en œuvre sera structurée en trois phases : plantation de l’arganier sur 10.000 ha, organisation de l’amont et de l’aval de la chaîne de valeur de la filière et renforcement des capacités, la gestion des connaissances, la cogestion des forêts naturelles d’argan et la promotion de la recherche scientifique. Le projet est financé par le Fonds vert pour le climat.