15 millions d’euros supplémentaires de la BERD à Varroc Lighting Morocco

Varroc Lighting Systems Morocco monte en puissance. Sept mois après l’inauguration de son usine à la Tanger Automotive City, le spécialiste de l’éclairage automobile active un investissement additionnel de 15 millions d’euros sur les 45 millions programmés d’ici 2024 pour le développement de ses activités et l’expansion de son unité de production. Selon une source officielle, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) s’apprête à accorder à Varroc Lighting Systems Morocco un prêt supplémentaire de 15 millions d’euros pour soutenir le développement de l’entreprise. Le Conseil d’administration de la BERD doit se réunir le 2 octobre pour approuver ce nouveau prêt.

Rappelons qu’en juin 2018, la BERD avait octroyé à Varroc Lighting Systems Morocco 16 millions d’euros, afin de financer l’installation de son usine à Tanger. L’entreprise marocaine, un équipementier automobile de premier plan, est une filiale du groupe indien Varroc Engineering Limited, fournisseur mondial de composants automobiles de premier rang, spécialisée particulièrement dans la conception, la fabrication et la fourniture de systèmes d’éclairage extérieur, de composants électriques et électroniques et de pièces métalliques de précision. «Le projet d’expansion de Varroc Lighting Systems Morocco intervient alors que l’entreprise vient d’enregistrer des commandes supplémentaires de la part des constructeurs automobiles», souligne notre source.

Installé sur 17.000 m2, le site industriel produit depuis février dernier des projecteurs et des feux arrière pour ses clients au Maroc, en Espagne et en France, notamment Renault à Tanger et Peugeot PSA à Kénitra. Le site comprend une unité de production de 12.000 m◊, des bureaux d’administration de 3.000 m◊ et un centre d’ingénierie et de développement de 2.000 m◊. Cette seconde phase de développement porte sur 14.000 m2.

À l’horizon 2024, le projet global devrait permettre la création d’environ 650 emplois, dont des postes d’ingénieur, ainsi que la formation de plusieurs centaines de jeunes dans cette filière automobile. À terme, il devra dépasser 1 milliard de DH par an à l’export.