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1,9% de croissance pour l’Afrique en 2019

1,9% de croissance pour l’Afrique en 2019
L’ajustement budgétaire, la réduction des dettes et l’absorption des déficits sont les principales solutions que les Etats africains doivent adopter pour soutenir leur croissance.

L’Afrique est confrontée à un ralentissement de la croissance cette année. Celle-ci s’élèverait à 1,9%, contre 2,7% une année plus tôt, selon le dernier bulletin hebdomadaire des risques à l’export d’Euler Hermes.  Les mauvaises récoltes du secteur agricole ainsi que la faible production de pétrole et des métaux industriels pèsent sur la croissance des grandes économies africaines. Il s’agit principalement du Nigeria (2% en 2019), l’Afrique du Sud (0,5%), l’Algérie (1%) et l’Angola (-0,5%).  Selon Euler Hermes, l’ajustement budgétaire, la réduction des dettes contractées sur les marchés et l’absorption des déficits sont les principales solutions que les États africains doivent adopter pour soutenir leur croissance.  Quid de la zone euro ? Au deuxième trimestre 2019, le taux d’épargne des ménages a atteint son plus haut niveau depuis fin 2009, soit 13,3%, au-dessus de la moyenne sur plusieurs années. Le taux d’investissement, quant à lui, est resté proche de la moyenne de 9% du revenu disponible. Cette situation laisse présager un certain optimisme chez les ménages. Selon la même source, les marges des sociétés non financières ont continué à diminuer au deuxième trimestre de l’année en cours à 39,2% de la valeur ajoutée. Motif ? Resserrement des conditions financières imposées par les États et hausse des coûts salariaux unitaires depuis 2017.  En revanche, malgré la chute des commandes à l’export et l’incertitude commerciale record, le taux d’investissement des sociétés non financières a bien résisté à 26% de la valeur ajoutée, au-dessus de la moyenne.  La hausse attendue des prix du pétrole au quatrième trimestre associée à une nouvelle dépréciation de l’euro, ainsi que l’augmentation continue des salaires devraient continuer de peser sur les marges bénéficiaires des entreprises européennes. 

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