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350.000 ha valorisés dans les régions de l’Oriental et Fès-Meknès

La filière des plantes aromatiques et médicinales dans l’Oriental est promise à de belles perspectives de développement. Le projet d’appui à l’amélioration de la chaine de valeur, financé par l’ONUDI, la Coopération suisse et le Haut Commissariat aux eaux et forêts a permis à ce jour l’amélioration de la qualité du romarin vendu au niveau local par les coopératives et l’augmentation de leurs revenus.

350.000 ha valorisés dans les régions de l’Oriental et Fès-Meknès
Un total de 72 contrats de partenariat ont été conclus avec 43 coopératives de PAM dans les régions de l’Oriental et Fès-Meknès

Le projet d’appui à l’amélioration de la compétitivité de la chaîne de valeur du romarin de l’Oriental (Azir-Oriental) est clôturé. Le Haut Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD), l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et la Coopération suisse ont organisé, le 14 mars dans l’Oriental, l’atelier de clôture. 
Le projet, qui s’inscrit dans la Stratégie de développement des plantes aromatiques et médicinales (PAM) déployée par le HCEFLCD, est mis sur les rails depuis 2016. D’une enveloppe budgétaire globale de 25 millions de dirhams, Azir-Oriental a été financé à hauteur de 1,4 million d’euros par la Coopération suisse et à près de 10 millions par le HCEFLCD et les autres partenaires nationaux. «Le choix de l’Oriental comme cible a été motivé par le fait que cette région assure, à elle seule, plus de 60% de la production nationale et le romarin sauvage représente non seulement une ressource centrale dans la politique forestière de la région, mais également une ressource économique importante pour la population locale», indiquent les trois partenaires dans un communiqué conjoint.  Le projet était axé sur deux piliers : l’amélioration de la compétitivité des coopératives et l’inclusion des populations locales et des cueilleurs dans ces coopératives. Parmi les résultats obtenus, les partenaires citent : l’amélioration de la qualité du romarin vendu au niveau local par les coopératives, l’intégration des cueilleurs dans les coopératives et l’augmentation de leurs revenus. À cela s’ajoutent la diversification des produits dérivés (charbon vert à base des déchets de collecte du romarin) ainsi que des mesures mises en place pour garantir la régénération et la durabilité de la ressource naturelle. «L’organisation des usagers en coopératives forestières et leur mise à niveau constituent un axe incontournable de la stratégie du HCEFLCD pour la gestion du secteur. Depuis 2005, plus de 90% des PAM sont exploitées dans un cadre de contrat de partenariat avec les coopératives forestières.

Ces dernières sont devenues un garant de la stabilisation de la population rurale, de la création d’emplois et de revenus permettant ainsi d’initier, les fondements d’une économie sociale et solidaire», affirme le HCEFLCD.  Ainsi, à ce jour, 72 contrats de partenariat ont été conclus avec 43 coopératives dans les régions de l’Oriental et Fès-Meknès, totalisant plus de 2.300 adhérents. Ces contrats, qui portent sur un chiffre d’affaires estimé à 28 millions de dirhams par an, ont permis de valoriser 350.000 ha, générant ainsi un revenu moyen de 2.000 DH/mois/adhérent. Le Maroc dispose d’un important patrimoine en plantes médicinales et aromatiques dont l’endémisme est marqué. Les états actuels chiffrent les plantes à potentiel aromatique et/ou médicinal à près de 400 plantes. La chaîne de valeur est «très complexe» et fait intervenir plusieurs acteurs aussi bien au niveau des ressources en PMA que sur leur valorisation. Le Royaume brigue le rang de douzième exportateur mondial avec 52.000 tonnes de plantes et 5.000 tonnes en huiles essentielles. Les principaux produits exportés sont les caroubes, l’huile d’argan, le romarin, le thym, les huiles essentielles et la rose. 

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