Le nouveau cadre de partenariat Maroc-Banque mondiale (2019-2024), approuvé en février dernier, a été présenté hier à Rabat. Ce CPF vise à soutenir l’ambition du Maroc de renforcer son avantage concurrentiel dans l’économie mondiale ainsi que contribuer à la cohésion sociale du pays et la création d’emplois. Un financement potentiel de 5 milliards de dollars est envisagé pour les 3 premières années. Sur cette enveloppe, environ 700 millions de dollars (611,3 millions d’euros) sont déjà approuvés pour accélérer l’inclusion financière et numérique des entreprises et des ménages.
Le CPF est basé sur trois principaux axes : favoriser la création d’emplois dans le secteur privé, renforcer le capital humain et promouvoir une croissance inclusive, profitant à tous. Le premier axe a pour finalité d’accroître la concurrence et améliorer l’environnement des entreprises, en particulier les PME. Le deuxième est censé doter le Maroc des compétences nécessaires pour soutenir sa croissance dans l’économie mondiale. Enfin, le dernier axe stratégique vise une répartition équitable des richesses dans le pays. Il s’agit principalement d’améliorer la gestion des ressources en eau et renforcer la résilience du Maroc contre les chocs causés par le changement climatique.
«Le Maroc, qui figure depuis quelques années parmi les pays réformateurs dans le classement Doing Business, s’emploie à améliorer son climat des affaires et sa compétitivité afin de se positionner en tant que porte d’entrée de l’Europe et de l’Afrique», explique Xavier Reille, responsable des opérations de la SFI pour le Maroc, la Tunisie et l’Algérie. En somme, ce nouveau CPF a pour objectif global d’exploiter le potentiel des nouvelles technologies pour promouvoir l’entrepreneuriat, la productivité et les plateformes d’administration en ligne dans le but de stimuler la croissance et l’innovation.