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À l’exception des États-Unis, les pays les plus industrialisés concluent un accord

Les pays membres du G20, qui représentent près de 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ont conclu un accord au Japon. Les États-Unis comme, deuxième émetteur mondial,ont refusé de se joindre à cette nouvelle initiative de lutte contre le réchauffement climatique.

À l’exception des États-Unis, les pays  les plus industrialisés concluent un accord
Le communiqué final du G20 à Osaka signé par 19 Chefs d’État fait référence à l’irréversibilité de l’accord de lutte contre le réchauffement climatique signé en 2015 à Paris. Ph. AFP

«Le texte est adopté sur le climat», a indiqué l’entourage du Président français, Emmanuel Macron, à la clôture du G20 en fin de semaine dernière à Osaka (Japon). Le communiqué final, signé par 19 Chefs d’État et de gouvernement, fait référence à «l’irréversibilité» du grand accord de lutte contre le réchauffement climatique signé en 2015 à Paris.
Cet accord vise à contenir le réchauffement planétaire entre 1,5 et 2 °C comparativement à l’ère préindustrielle. Les États-Unis ont refusé de s’aligner sur cet objectif au terme de négociations «rendues difficiles par la tentative des États-Unis de bloquer une déclaration dans un format similaire à celui des G20 de Hambourg en 2017 et de Buenos Aires en 2018», rapportent les agences de presse. Mais sans ce désengagement de la part du deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre après la Chine, les 20 pays les plus développés de la planète ont du pain sur la planche.
En juin dernier, l’Overseas Development Institut, Groupe international de réflexion indépendant de lutte contre la précarité, publiait un rapport selon lequel, les pays du groupe des 20, sont à l’origine de 80% des émissions mondiales des gaz à effet de serre responsables du réchauffement planétaire et continuent de subventionner les énergies fossiles. 
Les pays du G20 «dépensant au moins 63,9 milliards de dollars par an uniquement pour le charbon, le combustible le plus polluant. Ils ont également négligé de définir ou de documenter l’ampleur de leurs subventions», souligne le rapport de l’Overseas Development Institut. Toujours d’après ce document, la somme dépensée pour la production de l’électricité au charbon entre 2013 et 2017 par ces pays les plus industrialisés est passée de 17 milliards à 47 milliards de dollars. Mais ce n’est pas la première fois que les pays s’engagent pour une meilleure protection de l’environnement, sans lendemain jusqu’à présent. 
En 2009 déjà, ces pays lors du sommet G20 à Pittsburgh aux États-Unis, les gouvernements de l’organisation s’étaient engagés à éliminer progressivement les subventions aux combustibles fossiles. Conséquence : les émissions de gaz à effet de serre ont connu une augmentation de 1,7% due à l’usage des énergies fossiles, charbon, pétrole et gaz. Ce taux d’augmentation est supérieur à celui de la décennie 2005/2016 qui était de 1,4%. 

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