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Abdelkader Amara : S.M. le Roi a mis le Maroc sur la voie de la mise à niveau dans tous les domaines

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Dès Son accession au Trône, S.M. le Roi Mohammed VI a mis le pays sur la voie de la mise à niveau dans tous les domaines, dont celui des infrastructures à travers la politique des grands chantiers, a souligné, jeudi à Yaoundé, le ministre de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara. Un nouvel élan est ainsi donné à l’ensemble de l’économie nationale et la carte du Maroc d’aujourd’hui a commencé alors à se dessiner peu à peu avec des projets de grande envergure, ainsi que d’importants programmes de développement humain et social, a relevé M. Amara lors d’un panel sous le thème «Décryptage des modèles de développement des infrastructures», organisé dans le cadre du Forum africain des infrastructures (FAI), dont le Maroc est l’invité d’honneur. Et de poursuivre que cette vision a été déclinée en stratégies et schémas directeurs sectoriels à long et moyen termes, notant que, guidé par cette Vision Royale, le ministère de l’Équipement, comme la majorité des départements ministériels, a mis en place des stratégies sectorielles clairement définies avec des objectifs précis.

Pour M. Amara, l’ensemble des acteurs nationaux a adhéré à cette vision pour contribuer à l’essor de grands chantiers et à la mise à niveau de nombreux équipements (routes, autoroutes, ports, chemins de fer, zones logistiques, barrages…), notant que le Maroc a accumulé une grande expérience en matière de partenariat État-État, notamment à travers les partenariats entre l’État et les entreprises et établissements publics (EEP), qui sont des acteurs incontournables dans la mise en œuvre des politiques sectorielles et dans la réalisation des projets structurants. Ce partenariat a eu des apports incontestables permettant le développement des infrastructures autoroutières (contrats-programmes État-ADM), ferroviaires (contrats-programmes État-ONCF), portuaires (conventions Tanger Med et Nador Med), ainsi que du transport aérien (contrats-programmes État-RAM) et du secteur BTP (contrats-programmes État-FNBTP), a-t-il affirmé. Le ministre a rappelé aussi les réformes institutionnelles engagées par le Maroc à travers la révision du cadre réglementaire et la création de nouveaux organes, citant dans ce sens l’Agence nationale des ports (ANP), la Société Marsa Maroc, la Société Nador West Med (NWM), l’Agence marocaine de développement de la logistique (AMDL), l’Agence nationale des équipements publics (ANEP) et l’Agence nationale de la sécurité routière (ANSR). Et de relever que les investissements dans les infrastructures ont constitué un moteur important de la croissance économique et de la compétitivité du pays, dans la mesure où ils ont permis de créer des chaînes d’approvisionnement plus fiables, d’améliorer l’accès aux marchés et aux services de base, d’accroître la productivité et d’améliorer la qualité de vie en réduisant les obstacles au développement. Le ministre a noté que les chiffres démontrent le succès de la stratégie marocaine avec 1.800 km d’autoroutes, 1.124 km de voies express, 54.000 km de routes classées, le Complexe Port Tanger Med, le nouveau port énergétique de Safi, 2.295 km de chemins de fer, dont 1.473 km électrifiés et 200 km de lignes à grande vitesse, expliquant que ces infrastructures ont permis le désenclavement de 79% de la population rurale, l’accès à 100% de cette population à l’électricité et 97% à l’eau. Et de rappeler que le Maroc est classé 17e au niveau mondial selon l’indice de la connectivité des transports maritimes et premier au niveau africain en termes de qualité du réseau ferroviaire. Initié par le gouvernement camerounais en collaboration avec le Conseil d’appui à la réalisation des contrats de partenariat et i-conférences (Maroc), le Forum africain des infrastructures (14-15 novembre) traite des principales questions liées aux modèles de développement, aux artenariats public-privé, à l’intégration régionale ainsi qu’à l’émergence d’infrastructures de nouvelle génération. 

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