Abdessamad El Montassir sélectionné pour la 2e édition

Le Marocain Abdessamad El Montassir a été sélectionné avec 19 autres artistes de différentes nationalités pour la deuxième édition du Prix d’art Henrike Grohs. Il s’agit d’un Prix d’art biennal itinérant conçu par le Goethe Institut et la famille Grohs à la mémoire de l’ancienne directrice du Goethe-Institut à Abidjan, Henrike Grohs. Cette distinction est décernée tous les deux ans à un artiste ou un collectif d’artistes vivant et travaillant sur le continent africain, et qui exerce dans les arts plastiques. Pour la deuxième édition, plus de 400 demandes ont été reçues de 28 pays africains.
Le comité de sélection composé de Nkule Mabaso (conservateur des Galeries Michaelis en Afrique du Sud), d’Yves Makongo (directeur de project à Doual’art au Cameroun) et de Serubiri Moses (conservateur indépendant à Ouganda) a choisi 20 candidatures, dont celle de Abdessamad El Montassir. Cet artiste originaire de Boujdour est diplômé de l’Institut national des beaux-arts de Tétouan, ainsi que du master Enseignement artistique et éducation esthétique de l’École normale supérieure de Meknès, pour lequel il a reçu le prix d’excellence. Il ouvre dans son travail des espaces de négociation convoquant les micro-histoires, rendues invisibles par l’histoire officielle, et vise à explorer leur place et leurs enjeux dans les sociétés contemporaines. L’artiste analyse et utilise comme point de départ à son travail la zone géographique où il a grandi. Abdessamad El Mountassir «tend à mettre en valeur des visions plurielles au travers de témoignages et de rencontres avec des historiens, scientifiques, militants et citoyens-témoins.
De cette manière, ses projets ne figent pas un récit unique, mais invitent au contraire à l’émergence nécessaire et continue de nouvelles questions et de nouveaux regards», lit-on sur la présentation de l’artiste publiée par «Le Cube - Independent art room». Le Prix d’art Henrike Grohs pour lequel concourt Abdessamad El Montassir sera décerné par un jury international lors d’une cérémonie durant la Biennale de l’art africain contemporain – Dak’Art en mai 2020. L’artiste ou collectif d’artistes lauréat recevra un prix en espèce de 20.000 euros. Deux artistes ou collectifs seront sélectionnés comme deuxièmes lauréats et recevront un prix en espèces de 5 000 euros chacun.