Le Fath de Rabat a offert un cadeau au Wydad de Casablanca, dimanche, en allant accrocher l’éternel rival et poursuivant direct du leader au tableau général de la Botola : le Raja. Déjà complexe avant la 26e journée, la mission du RCA de réduire l’écart par rapport au premier du classement général a gagné en difficulté, dimanche, suite au nul vierge concédé face au FUS. Les joueurs de Walid Regragui ont réussi à museler les attaquants des Verts, qui ont manqué de lucidité sur les rares occasions franches dont ils ont disposé, notamment Mahmoud Benhalib et Mouhcine Yajour. La rencontre a donc pris des allures d’opposition tactique assez musclée, avec dix cartons distribués par l’arbitre Adil Zourak (neuf cartons jaunes et un rouge, avec l’expulsion d’Adam Naffati à la 84e minute). L’absence des milieux de terrain offensifs Abdelilah Hafidi (blessé) et Ayoub Nanah (suspendu après son carton rouge face au HUSA) s’est donc nettement reflétée sur le rendement de l’équipe, surtout en attaque. Patrice Carteron a tenté de remédier à ces carences par son coaching, en remplaçant Zakaria Hadraf et Soufiane Rahimi par le jeune Moaâd Mouchtanim (première apparition sous le maillot de l’équipe senior) et Anas Jabroune, mais le regroupement défensif du Fath et les belles parades de son jeune portier Mehdi Benaâbid ont maintenu le score inchangé. Après ce nul, le RCA est désormais à cinq points du Wydad qui compte une rencontre en moins, tandis que le FUS demeure exposé à la relégation (12e du classement, à 7 points de la zone électrique). n
Actes de vandalisme après RCA-FUS
Après avoir maintes fois provoqué la fermeture du complexe Mohammed V, le phénomène du hooliganisme a encore frappé dimanche, au terme de la rencontre opposant le Raja au FUS au stade Père Jego. Sur les 8.000 personnes ayant suivi le match, une frange de jeunes fans a semé la pagaille avant et après sa sortie de l’enceinte. D’abord en multipliant les projectiles (bouteilles, produits alimentaires, fruits…) vers l’aire de jeu, ensuite en empêchant l’arbitre de quitter la pelouse après le match et en s’en prenant aux journalistes juste avant le point de presse d’après-match. Une fois dehors, ces hordes ont franchi les barrières des résidences privées situées à proximité du stade et ont provoqué des dégâts matériels sans raison valable. Le Raja aurait peut-être dû réserver l’accès aux seuls abonnés. Si cette tendance se poursuit, ces hooligans finiront par entraîner la fermeture du stade Père Jego, unique option à la disposition du Raja et du Wydad pour continuer de recevoir à Casablanca.