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Les afro-députés marocains défendent le dossier du recensement des réfugiés

Une délégation d’afro-députés marocains participe, depuis hier, aux travaux de la session d’octobre du Parlement panafricain. Cette session devrait permettre aux afro-députés d’adopter les résolutions discutées auparavant. La délégation marocaine a les yeux sur la résolution relative à l’obligation à imposer aux pays africains pour accepter le recensement des réfugiés.

Les afro-députés marocains défendent le dossier du recensement des réfugiés
Réunion de préparation de la session d’octobre du PAP au siège du Parlement à Midrand

Une délégation d’afro-députés marocains prend part, depuis hier à Midrand, près de Johannesburg, à la session d’octobre du Parlement panafricain (PAP), dont les travaux se poursuivent jusqu’au 18 octobre. Cette session revêt une grande importance dans la mesure où elle devrait permettre l’adoption de nombreuses résolutions discutées lors de la précédente réunion et lors des travaux des commissions.
Rappelons-le, le Maroc est représenté au Parlement panafricain par cinq députés. Il s’agit de Noureddine Kerbal, du groupe justice et développement à la Chambre des représentants, Meryem Ouhssata, du groupe authenticité et modernité à la Chambre des représentants, Mhammed Zekrani, du groupe rassemblement constitutionnel à la Chambre des représentants, Abdellatif Abdouh, du groupe istiqlalien pour l’unité et l’égalitarisme à la Chambre des conseillers, et Yehfadeh Ben Mbarek, du groupe Haraki à la Chambre des conseillers.
Cependant, les travaux de cette session (la troisième session ordinaire de la cinquième législature) ont démarré sans atteindre le quorum. En effet, de nombreux afro-députés ont exprimé leurs craintes de se rendre en Afrique du Sud en raison des violences xénophobes qui ont secoué ce pays d’Afrique il y a quelques jours. En effet, plusieurs régions sud-africaines, dont la ville de Johannesburg, ont été secouées par de meurtrières violences contre des ressortissants subsahariens. Des violences qui ont fait au moins 12 morts, provoquant une tension dans les relations entre l’Afrique du Sud et beaucoup de pays africains.
Ainsi, seulement 93 afro-députés sur un total de 275 étaient présents lors de l’ouverture de cette session. Et cela même s’il est attendu de débattra de plusieurs questions importantes, notamment de la Zone de libre-échange africaine ainsi que de la question des réfugiés. Cette dernière représente un véritable enjeu, sachant que l’Union africaine (UA), dont le Parlement panafricain est une composante, a décidé que l’année 2019 soit «L’Année des réfugiés, des rapatriés et personnes déplacées : vers des solutions durables au déplacement forcé en Afrique».
Dans ce contexte, nous explique Meryem Ouhssata, l’enjeu pour le Maroc est de défendre ce dossier. C’est ce qui a été fait en proposant une résolution visant à rendre opposable à tous les pays africains d’accepter les opérations de recensement des réfugiés, y compris dans les camps de Tindouf. Ce qui n’est pas de nature à plaire à l’Algérie. Cette question représente un des dossiers les plus importants à défendre par la délégation marocaine à Johannesburg dans le cadre des travaux de cette session du Parlement panafricain. 

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