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Maâlem Omar Hayat se déchaîne sur la scène Moulay El Hassan

Le 20 juin, Maâlem Omar Hayat a proposé un réel show gnaoui et s’est déchaîné sur la scène Moulay El Hassan, à l’ouverture de la 22e édition du festival Gnaoua et Musiques du monde.

Il faut le voir sur scène pour comprendre son style. Omar Hayat est l’un des maâlems qui proposent un réel show gnaoui sur scène. Le 20 juin, il s’est déchaîné sur la scène Moulay El Hassan à l’ouverture de la 22e édition du Festival Gnaoua et Musiques du monde. Maâlem Omar Hayat n’hésite pas à inviter le public à interagir avec sa musique. On le voit suivre les rythmes habituels avec son groupe, mais aussi improviser des sons inspirés de la chaleur de la scène. Connu aussi pour ses costumes exceptionnels, cet artiste fait partie de la nouvelle génération de maâlems qui perpétuent la tradition, mais se projettent particulièrement dans l’art de la scène.
Initié à la musique des Gnaoua par Mahmoud Guinea, Maâlem Omar Hayat crée son propre groupe en 1991. Il a un style qui lui est propre, influencé par divers genres musicaux et plus particulièrement le reggae. Il a un large public séduit au Festival Gnaoua et Musiques du monde d’Essaouira, mais également dans les grands événements nationaux et internationaux.

Omar Hayat est aussi un maître en matière de fusion, il l’a démontré à de nombreuses reprises à Essaouira. Il se transcende avec la Halla Kingzoo en 2011 et les Mikkel Nordso Band en 2015. Il s’envole en 2003 avec le guitariste Nguyen Le, en 2008 avec le trompettiste Ibrahim Maalouf, ou encore en 2009 avec le pianiste Meddy Gerville. En 2019, il enflamme la scène avec le guitariste, auteur-compositeur, Moh Koyaté. Grâce à cette magnifique expérience musicale, le public du Festival Gnaoua a eu droit à des sonorités rythmées de deux différents courants musicaux mixés. Moh Kouyaté a fait voyager à travers un afro-pop mêlant musique mandingue, blues, jazz et funk.
L’ouverture du 22e Festival Gnaoua était riche en fusions. Le public avait aussi rendez-vous avec un mix de deux musiques ancestrales. La tagnaouite et la musique afro-cubaine ont retrouvé une deuxième vie dans une résidence où Maâlem Hassan Boussou et le génie de la rumba, le Cubain Osain Del Monte, ont offert le meilleur de ces deux courants de musique.

Le Festival se poursuit ce weekend avec un concert du maâlem Abderrazak El Hader. Le public aura ensuite rendez-vous avec le maâlem Hamid El Kasri qui réunit chaque année des milliers de fans sur la scène Moulay El Hassan. Ce grand artiste, connu au niveau international, présentera après son concert individuel une fusion avec Suheela Raman. Ce show sera une rencontre entre l’ambassadrice de la pop anglaise version tamoule et le symbole de la tagnaouite.
Les amoureux du «reggae-fusion» seront servis avec un concert de Third World. Les amateurs des concerts intimistes et des hautes notes gnaouies sont invités à Dar Loubane, Zaouïa Issaoua et Dar Souiri où on organisera une «Lila chamalia» en hommage à Randy Weston. 

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