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Ambiance délétère dans l’équipe nationale d’athlétisme à Doha : une charge violente de Malika Akkaoui contre Ayoub El Mendili, directeur technique national, tension entre ce dernier et Fouad El Kaam non loin de l’enceinte du Stade international Khalifa qui a failli dégénérer, un athlète qui sèche le départ du 1.500 m, un autre qui abandonne à quelques mètres de la ligne d’arrivée. Bienvenue dans le monde de la sélection nationale d’athlétisme.
Ce climat a relégué au second plan les performances sportives, puisqu’au sein de la sélection nationale on ne parle que de cela. Si le directeur technique reconnaît effectivement avoir des problèmes avec trois athlètes (voir l’entretien), il assure, en revanche, que les autres éléments formant l’équipe nationale sont disciplinés et professionnels. C’est un groupe qui vit mal que nous avons découvert à Doha.
Un groupe où chacun vit loin des autres. Difficile dans ces conditions pour les athlètes d’aller dans une telle compétition qui nécessite concentration, rigueur et professionnalisme.
Violation du règlement intérieur de l’équipe nationale
Certes, il est difficile de rester ensemble tous les jours dans un même endroit, mais le maillot national mérite tous les sacrifices. Les éléments qui ont créé cette ambiance malsaine ont violé le règlement de la sélection nationale qui impose aux athlètes le respect d’un certain nombre de règles de base.
Ce règlement interdit aux athlètes de protester contre les décisions prises en dehors des canaux légaux. C’est le contraire qui s’est passé. Les réclamations et protestations ont été faites hors de ce cadre légal. Ce même règlement interdit aux athlètes d’insulter ou de critiquer leurs supérieurs. Tout ça a été piétiné au profit de l’égoïsme personnel. Et ça à fait boom.
DNES à Doha, Abderrahman Ichi
