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Armor Industries veut monter sur le marché local

L’entreprise Armor Industries, sise à Bir Jdid, entend se renforcer sur le marché local, où elle n’écoule que 5% de sa production annuelle estimée à quelque 1,5 million de cartouches Laser. Malgré la contrefaçon, elle ambitionne de monter à 10% dès l’année prochaine. Le reste est écoulé sur le marché européen.

Armor Industries veut monter  sur le marché local

Armor Industries, spécialiste du remanufacturing de cartouches d’imprimantes, multiplie les consécrations. La dernière en date est le Trophée Défis RSE Maroc qu’il a obtenu dans la catégorie Consommation et production responsable. Pour fêter cette distinction, la filiale de la multinationale française éponyme, a ouvert hier ses portes à la presse afin de découvrir ses installations.
L’entreprise, située à Bir Jdid, est dotée d’une capacité de production de 2,4 millions de cartouches Laser par an. «La production actuelle tourne autour de 1,5 million d’unités annuellement dont 95% sont destinés au marché européen», a déclaré Mohamed Lfarze, DG d’Armor Industries. Les 5% restants vont au marché marocain. Une proportion que l’entreprise compte doubler l’année prochaine. Un plan marketing et de commercialisation est déjà déployé pour ce faire.
Fait rare dans cette industrie, toutes les cartouches sont testées, sans exception. L’entreprise tente de se développer également sur le marché local, mais se dit confrontée au phénomène de la contrefaçon et de la concurrence déloyale.  «En 2018, Armor a réalisé un chiffre d’affaires global de 245 millions de DH grâce à l’implication de 400 collaborateurs, dont 95% de Bir Jdid et 85% de femmes», précise le directeur général. L’entreprise est considérée comme le premier employeur de la région.
L’usine d’Armor tient sur une superficie de 6.000 m² à laquelle s’ajoutent 5.000 m² dédiés à la logistique. Pour accompagner son développement sur le marché européen, 40 millions de DH d’investissements cumulés ont été réalisés au cours des dix dernières années. L’entreprise développe chaque année plus de 200 nouvelles références qui respectent la propriété intellectuelle, est-il souligné. Pour ce faire, elle s’appuie sur un service de recherche-développement et un effectif composé à 25% d’ingénieurs/techniciens. «Leur objectif, refléter l’engagement de l’entreprise dans la protection de l’environnement en visant le zéro déchet», indique Lfarze. C’est pourquoi les cartouches dont le remanufacturing est impossible sont traitées par démantèlement et séparation de leurs différentes composantes afin de les utiliser comme matière première pour des fournitures de bureau. 

 

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