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Les associations de la société civile, un cadre idoine pour les jeunes Maghrébins pour s’affirmer et développer leurs compétences

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Les associations de la société civile représentent un cadre idoine pour les jeunes Maghrébins pour s’affirmer et développer leurs compétences, ont souligné vendredi, à Marrakech, les participants à la troisième Université d’été maghrébine. En dépit de certaines contraintes variant d’un pays maghrébin à l’autre, la jeunesse d’aujourd’hui adhère davantage aux associations de la société civile qu’aux partis, ont-ils convenu d’ajouter lors d’une rencontre initiée par l’Organisation d’action maghrébine (OAM) en collaboration avec la Fondation Hanns Seidel sous le thème «La jeunesse au Maghreb et la société civile». Les participants ont en outre, souligné que les pays maghrébins sont appelés à miser sur la jeunesse pour défendre et faire la plaidoirie de la question de l’édification du Maghreb, notant que les générations montantes, qui adoptent une approche plus pragmatique, sont capables de redonner un nouvel élan et de redynamiser le chantier unioniste maghrébin.
Pour le président de l’OAM, Driss Lagrini, la jeunesse maghrébine est la catégorie la plus dynamique, la plus ouverte et la mieux formée dans le domaine des nouvelles technologies, des qualités lui permettant de mener le changement et réaliser l’évolution escomptés dans les sociétés maghrébines. Et d’appeler à tirer profit de la dynamique et de l’expertise et la compétence de cette catégorie afin de réaliser ses aspirations, renforcer sa présence et sa position au sein de la société. Par ailleurs, il a fait observer que les pays maghrébins ont cumulé plusieurs acquis renforçant la présence de la société civile au sein de la société à travers des politiques et législations diverses, de même qu’ils ont accordé à la jeunesse une place de choix, traduite par certaines constitutions maghrébines.
La membre de l’Institut arabe de la démocratie (Tunisie), Boutaïna Ouerghi, a noté de son côté un engouement sans précédent, depuis «la Révolution du Jasmin», des jeunes tunisiens pour les associations et organisations de la société civile plus que les partis, étant donné que la société civile offre une plus grande marge de liberté, alors que l’ascension dans les instances dirigeantes des partis est plus complexe. L’intervenante, qui a noté que la société civile constitue l’un des piliers essentiels de progrès et de stabilité, a indiqué que la Tunisie a connu un foisonnement sans précédent du nombre d’associations, qui dépassent actuellement 18.413, dont le cinquième est concentré dans la capitale, relevant que ce tissu associatif jeune et varié souffre du manque de moyens financiers pour mener à bout ses projets. 

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