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Les athlètes marocains excédés par la multiplication des contrôles antidopage

Même s’ils ne rechignent pas à se soumettre aux contrôles antidopage, les athlètes marocains ne cachent plus leur désarroi d’être systématiquement la cible de ces tests. Ils affirment être trop contrôlés par rapport aux autres athlètes mondiaux.

Les athlètes marocains excédés par  la multiplication des contrôles antidopage

Les athlètes marocains sont pour la lutte antidopage dans l’athlétisme. Ils ne se plaignent jamais des tests inopinés. Mais la fréquence grandissante de ces tests commence à les agacer, d’autant plus que les autres athlètes ne subissent pas autant de tests antidopage. D’après le directeur technique national, Ayoub Mendili : «Cette politique de deux poids deux mesures commence à les agacer et ils la trouvent injuste puisque tout le monde doit être sur un pied d’égalité».
D’après Mendili, un athlète marocain pourrait subir 4 à 5 contrôles en un mois. Soufiane El Bakkali a subi un nombre incalculable de contrôles, mais il n’a jamais rechigné. «Je ne sais pas combien de contrôles subissent les autres athlètes mondiaux, mais cette fréquence est, en effet, très élevée». Malgré ces contrôles quasi incessants, les athlètes marocains ont adhéré à cette politique de lutte antidopage parce qu’ils croient à un sport propre, indique Mendili.
Il faut peut-être aller chercher la raison de ces tests à répétition dans le passé récent de l’athlétisme marocain, qui il a été classé sur la liste noire de l’IAAF (International Association of Athletics Federations). Ce n’est qu’après des efforts colossaux déployés par la Fédération Royale marocaine d’athlétisme que le Maroc a été retiré de cette liste. Mendili assure que le Maroc ne veut plus de médailles douteuses qui ternissent son image à l’international. «À quoi cela sert-il de gagner une médaille pour être ensuite montré du doigt par tout le monde et qu’on dise que c’est une médaille qui n’est pas propre ? On préfère de loin une quatrième ou une cinquième place à une médaille de bronze entachée d’irrégularité. On ne veut plus que le Maroc soit montré du doigt. Oui, nos athlètes se plaignent de trop de contrôles, mais ils adhèrent parfaitement bien à la politique de lutte antidopage de la Fédération Royale marocaine d’athlétisme», nous a-t-il dit. Même avec ce rythme élevé de contrôles, les athlètes marocains continuent de travailler à Doha, malgré la chaleur infernale qui y règne. Jusqu’à présent, seule Rabab Arafi s’est hissée jusqu’en finale du 800 m, mais elle n’a pas réussi à offrir au Maroc une médaille. Elle a terminé septième avec un temps de 2:00.48. Arafi participera également aux épreuves du 1.500 m dames. 

DNES à Doha, Abderrahman Ichi

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