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Est-ce un aveu d’échec ?

Voilà une nouvelle qui devrait plaire aux détracteurs des arbitres marocains. Pour une fois, un match de la Botola sera dirigé par un trio arbitral étranger. C’est ce qu’a décidé la Direction nationale d’arbitrage (DNA) qui a désigné un trio arbitral sénégalais pour officier le match Mouloudia d’Oujda-Renaissance sportive de Berkane comptant pour le match retard de la 16e journée.

Cette nouveauté intervient alors que les arbitres marocains sont sous les feux des critiques. Pratiquement, tous les clubs de la première division ont crié au scandale en raison des erreurs flagrantes commises par les hommes en noir. Des erreurs qui ont, dans leur grande majorité, influencé les résultats finaux des rencontres. Le dernier club à avoir pointé du doigt le corps arbitral est le Fath Union Sport qui a publié un communiqué dénonçant l’arbitrage de Daki Reddad lors du match face au Wydad de Casablanca lors de la 18e journée.
Auparavant, les clubs du Raja de Casablanca, du Wydad de Casablanca et d'autres étaient montés montés au créneau pour dénoncer les prestations médiocres des arbitres de la Botola D1. La décision d’inviter un trio arbitral étranger pour officier un match de la Botola devrait plaire aux détracteurs des arbitres marocains. Et Dieu sait qu’il y en a beaucoup. Cette décision, selon un communiqué de la FRMF, entre dans le cadre de la mise en œuvre de l'accord de partenariat et de coopération liant la Fédération Royale marocaine de football aux fédérations africaines. Soit, mais son timing en pleine polémique sur l’arbitrage soulève plusieurs questions. Pourquoi maintenant ? Et pourquoi avoir affecté ce trio arbitral sénégalais au match qui devra opposer la Renaissance de Berkane, club du président de la Fédération Royale marocaine de football, au Mouloudia d’Oujda ? Certes, tout n’est pas noir. Le dénigrement des arbitres est devenu un fonds de commerce de plusieurs présidents de clubs. Il y a pourtant quelques bons arbitres, mais le reste doit suivre une formation pour se mettre à niveau. Faire appel aux arbitres étrangers ne peut en aucun cas être une solution. Seuls une formation solide et le choix de bons profils peuvent assurer l’avenir de l’arbitrage marocain. Ce dernier est quasiment absent des grandes manifestations internationales. Une absence qui interpelle plus d’un depuis longtemps. 

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