Une subvention de 4,8 millions de dollars pour l’accélération de l’accord de libre-échange intra-africain (AfCFTA) entré en vigueur le 2 avril. L’objectif de la BAD, qui a approuvé cette aide, est de créer un cadre institutionnel pour la mise en œuvre de l’Accord. «La dynamique est désormais lancée», a déclaré le directeur de la division du climat, du commerce et de l’investissement à la Banque africaine de développement (BAD), Andoh Mensah. «Il est maintenant important de mettre en place un secrétariat robuste et efficace, capable d’améliorer l’engagement, l’inclusion et l’appropriation des différentes parties prenantes dans la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange». Cette subvention contribuera également à la ratification complète de l’Accord par tous les États membres de l’Union africaine. Mais aussi à l’application des réductions tarifaires et autres engagements connexes, tout en générant un soutien des parties prenantes de l’accord afin d’assurer l’inclusion et la propriété commune. Il s’agit d’une réponse décisive à l’appel lancé par les dirigeants politiques africains à la BAD et aux différents partenaires. Le but étant de soutenir la Commission de l’Union africaine et œuvrer avec assiduité à la réalisation des objectifs de l’accord de libre-échange.
Condition majeure pour l’intégration continentale, l’accord de libre-échange intra-africain permettra d’augmenter d’environ 35 milliards de dollars par an les échanges. Il ouvrira en outre la voie à la libre circulation des biens, des services et des personnes dans le continent. Il participera également à l’abaissement des droits de douane et des barrières non tarifaires pour réduire les coûts des activités commerciales. Enfin, cet ALE contribuera à booster les exportations agricoles et industrielles de près de 66 milliards de dollars par an.