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La Banque mondiale apporte 275 millions de dollars au Maroc

La Banque mondiale apporte son soutien financier à une approche globale de la gestion des catastrophes naturelles au Maroc. L’objectif est d’aider le pays à mieux gérer l’impact financier des catastrophes naturelles et des chocs climatiques, mais aussi à mettre à niveau le cadre institutionnel régissant la gestion du risque de catastrophe.

La Banque mondiale apporte 275 millions  de dollars au Maroc

C’est fait. Comme annoncé en exclusivité par «Le Matin» en avril 2019, la Banque mondiale a approuvé un prêt au Maroc pour l’appui des politiques de développement pour la gestion des risques de catastrophe (www.lematin.ma). D’un montant de 275 millions de dollars, ce financement est assorti d’une option de tirage différé en cas de catastrophe. L’objectif est d’aider le pays à être mieux armé pour gérer l’impact financier des catastrophes naturelles et des chocs climatiques, mais aussi à mettre à niveau le cadre institutionnel régissant la gestion du risque de catastrophe. «Ce nouveau financement avec option de tirage différé a pour objectif d’aider le Maroc à se doter d’un cadre complet pour la gestion du risque de catastrophe, en s’inscrivant dans la continuité d’un précédent projet financé par la Banque mondiale. Le développement d’un système assurantiel global est particulièrement crucial pour des populations vulnérables qui sont exposées à la perte de leurs moyens de subsistance en cas de catastrophe naturelle», a déclaré Jesko Hentschel, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb. 
Conctrètement, cette ligne de crédit pourra être décaissée à tout moment dans un délai de trois ans. Comme elle pourra être renouvelée à quatre reprises pour couvrir une période totale de 15 ans. Une commission initiale égale à 0,5% du montant du prêt sera versée à la signature de l’accord de financement, à laquelle s’ajoutera le paiement d’une commission de renouvellement de 0,25% pour chaque extension éventuelle. La Banque mondiale rappelle, par ailleurs, que ce prêt vient soutenir des réformes destinées à renforcer le cadre financier, administratif et opérationnel du Fonds de solidarité contre les événements catastrophiques (FSEC). Ce fonds assure un rôle capital et complémentaire à celui des assurances privées en fournissant une indemnisation aux personnes non assurées, dont spécifiquement les populations pauvres et les plus vulnérables. Il s’appuie sur des instruments de financement du risque sophistiqués et permet de couvrir les pertes causées par une inondation ou un séisme. Les réformes prévues au titre du nouveau programme de la Banque mondiale concernent notamment la création d’une taxe parafiscale prélevée sur les contrats d’assurance et qui permettra d’apporter au FSEC une source continue de financement, ainsi que des mesures destinées à renforcer le marché assurantiel privé. Le programme entend également établir un registre des bénéficiaires afin de fournir une indemnisation rapide et ciblée aux victimes d’une catastrophe. Le programme vise aussi à moderniser le cadre institutionnel national en matière de gestion du risque de catastrophe, en renforçant le système de protection civile et en créant un système d’information pour la gestion du risque d’inondation. 

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