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Une batterie de mesures dans le pipe

Une batterie de mesures dans le pipe
Les actions sur lesquelles devront plancher les responsables de la BCE incluent une baisse de taux, une détermination plus affirmée à maintenir longtemps des taux bas et des compensations pour les effets sur les banques des taux négatifs.

Un ensemble de mesures serait dans le pipe pour les responsables monétaires de la Banque centrale européenne (BCE). Cette batterie d’actions inclut une baisse de taux, une détermination plus affirmée à maintenir longtemps des taux bas et des compensations pour les effets sur les banques des taux négatifs, a appris Reuters auprès de cinq sources au fait des discussions. De nombreuses personnes au sein de l’institut d’émission sont également favorables à la reprise des rachats d’actifs, mais l’opposition de certains pays d’Europe du Nord complique la donne, ont ajouté les sources, qui ont souhaité conserver l’anonymat. Aucune décision n’a encore été prise et les discussions se poursuivent, y compris sur l’ampleur de la baisse de taux envisagée, poursuit les interrogés. Avec la croissance économique qui ralentit et la guerre commerciale qui menace de s’intensifier, la BCE a clairement laissé entendre qu’elle annoncerait des mesures de soutien à l’issue de sa réunion monétaire du 12 septembre. Elle n’a cependant pas donné de précisions, laissant les marchés tenter de deviner quelles mesures pourraient être annoncées. Par ailleurs, un porte-parole de l’organisation a refusé de commenter les informations de Reuters.
Concernant la reprise de la politique de rachats de dette par la BCE, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, qui s’exprimait dans un entretien à l’«Agefi» relayé par l’AFP, a indiqué que c’était «une question à discuter», mais pas nécessairement dans l’immédiat. «Les achats d’actifs restent un instrument essentiel de la politique monétaire» de la BCE, qui en détient un stock de près de 2.600 milliards d’euros et «maintiendra ce niveau élevé pour au moins plusieurs années» souligne celui qui est aussi membre du Conseil des gouverneurs de la BCE. Rappelons que le 25 juillet, la Banque centrale européenne avait déjà mentionné la possibilité de procéder à de «potentiels nouveaux rachats d’actifs nets» si nécessaire, en référence à la spectaculaire arme anti-crise utilisée entre mars 2015 et décembre 2018 pour amasser 2.600 milliards d’euros d’obligations publiques et privées. 

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