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«Belair», une application de mesure en temps réel

«Belair», une application de mesure en temps réel
«Avant “Belair”, les données étaient disponibles sur internet, mais l'application les rend plus abordables via une présentation plus ergonomique et ludique», a précisé le ministre wallon de l'Environnement, Carlo Di Antonio. Ph. DR

La Belgique a lancé, en fin de semaine dernière, une application mobile visant à mesurer la qualité de l'air en temps réel. Fruit d'une collaboration entre les régions belges de la Flandre et de la Wallonie, cette application baptisée «Belair» met à la disposition des utilisateurs une information géolocalisée et mise à jour constamment sur la qualité de l'air. «L'intérêt des habitants pour la qualité de l'air et plus largement pour la qualité de son environnement ne fait que croître. 
L'idée, avec ce type d'application, est de répondre à cette demande, d'être transparents et de démocratiser les données sur la qualité de l'air», a fait observer le ministre wallon de l'Environnement, Carlo Di Antonio. Compatible avec les systèmes d'exploitation mobile iOs et Android, l'application offre une information géolocalisée et mise à jour en temps réel sur tout le territoire : la Flandre, Bruxelles et la Wallonie. «L'application a été développée avec notamment le concours de la Flandre, mais pas celui de Bruxelles. Bruxelles a déjà développé sa propre application (Brussels Air,)», précise Philippe Maetz, de la Cellule inter-régionale de l'environnement cité par la presse belge. En activant la fonction «Géolocalisation» de l'application sur leur téléphone, les utilisateurs de cette application disposent d'un ensemble de données à caractère scientifique recueillies par les stations télémétriques des réseaux wallon et flamand de mesure de qualité de l'air en temps réel. La Belgique en compte 63, dont 24 en Wallonie. Une fois l'application activée, la première information reçue est un indice modélisant l'état général de la qualité de l'air à l'endroit où l'utilisateur se connecte, la qualité de l'air pouvant aller d'excellente à exécrable. L'application fournit é  galement davantage de détails aux utilisateurs, dont les taux de concentrations en NOx (oxyde d'azote), en particules fines, en ozone. «La Belgique a manqué, de manière persistante, à son obligation de respecter les valeurs limites contraignantes pour le NO2, un gaz polluant, dans la région de Bruxelles depuis leur entrée en vigueur en 2010», avait alerté, fin 2018, la Commission européenne. 

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