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Plus de 500 participants pour un brainstorming sur la place de l’Économie du savoir dans le nouveau modèle de développement

Comme pour les trois précédentes éditions, Groupe Le Matin a mis les petits plats dans les grands lors du MTF 2019. Des intervenants de renom et une assistance triée sur le volet se sont retrouvés vendredi à Casablanca pour un grand brainstorming autour de l’Économie du savoir et sa place dans le nouveau modèle de développement. Plus de 500 personnes ont ainsi fait le déplacement à cet événement placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi.

Du beau monde. La 4e édition du Morocco Today Forum (MTF) n’a pas dérogé à la règle. L’événement, organisé par Groupe Le Matin et qui s’est tenu vendredi à Casablanca, a fait salle comble. Plus de 500 personnes se sont déplacées pour venir écouter et échanger avec des intervenants africains, européens, asiatiques et américains. Thème retenu pour cette édition : «Économie du Savoir et modèle de développement, l’opportunité de l’intangible».

L’économie du savoir constitue «une opportunité plus qu’une menace», a déclaré d’emblée Mohammed Haïtami, PDG de Groupe Le Matin lors de son allocution d’ouverture. «Il n’y a pas de fatalité», le Maroc peut rattraper son retard et se doter d’une réelle économie du savoir, estime-t-il. Celle-ci commence par l’éducation. «C’est le meilleur investissement que peut réaliser un pays pour atteindre les objectifs de développement durable», a souligné Saïd Amzazi, ministre marocain de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Et le plus important pour réussir ce processus, «c’est d’apprendre à apprendre», a résumé Najat Vallaud-Belkacem, directrice générale déléguée, en charge du département «Études internationales et innovation sociale» chez le cabinet Ipsos.
L’école, dans toutes ses étapes, doit s’adapter aux évolutions du marché du travail et de celles de la technologie. Il est dès lors important de la doter d’outils informatiques afin que les élèves les utilisent dès leur jeune âge. Mais ce n’est pas suffisant. «Veiller à ce que les professeurs soient bien formés à ces outils» est la condition sine qua non pour obtenir les résultats escomptés.
Pour sa part, Moussa Mara, ancien Premier ministre du Mali, a indiqué que le savoir ne pouvait être puisé que dans les nouvelles technologies. «C’est aussi notre culture, notre identité, nos traditions et même notre religion. Ces éléments constituent une source importante du savoir. Ils peuvent ouvrir des perspectives de richesses nouvelles», a-t-il souligné. Investir dans la recherche et développement est par ailleurs, précise l’ancien Premier ministre, la clé pour rester à l’avant-garde des sciences et des technologies.
La séance plénière a été suivie de trois panels. L’assistance a d’abord eu droit à un débat sur «Les nouvelles technologies et l’éducation, socles de l’Économie du Savoir». Cinq panélistes se sont ainsi succédé en insistant sur le rôle des technologies dans l’apprentissage et l’accumulation du savoir. Elle a ensuite suivi les développements de six panélistes autour du «Nouveau modèle de développement, quel rôle pour l’Économie du Savoir ?» Ici, les intervenants ont entre autres identifié quelques défis pour le passage d’une économie traditionnelle vers une économie technologique. Sauf que le savoir ne limite pas à la technologie, comme l’a souligné Saïd Mouline, DG de l’AMEE. Enfin, dans l’après-midi, le troisième panel s’est penché sur le thème : «Quelle matrice de transition vers l’économie du Savoir et quelles opportunités pour le Maroc ?» 


L’Économie du savoir oui, sans négliger l’économie matérielle

Au Maroc comme partout en Afrique, la question de la transition vers une économie du savoir est de plus en plus d’actualité. Intervenant lors du troisième panel, organisé vendredi dans le cadre des travaux de la quatrième édition du MTF, des experts marocains et étrangers ont insisté sur l’importance, aujourd’hui, d’un équilibre entre économie du savoir et économie matérielle afin de réaliser le développement socioéconomique du continent. Se déroulant sur le thème «Quelle matrice de transition vers une économie du savoir et quelles opportunités pour le Maroc ?» ce troisième et dernier panel du MTF était l’occasion d’examiner les moyens à même de développer l’économie du savoir au Maroc. Dans ce sens, les panélistes ont insisté sur l’importance de la promotion de certains secteurs tels que l’éducation, la recherche ou la presse. Modéré par le journaliste Szymon Jagiello, ce panel a connu la participation de la directrice du bureau de la Commission économique pour l’Afrique en Afrique du Nord (CEA), Lilia Hachem Naas, et du Managing Director chez African Academy of International Law practice, Jean Baptiste Harelimana. Y ont également pris part le Managing partner, co-founder, PS Nutraceuticals International Ltd, Nigeria, Olisaeloka PJ Okocha, l’écrivain et directeur de recherche à Economia-HEM, Driss Ksikes, ainsi que le directeur associé au bureau de Boston Consulting Group (BCG), Hamid Maher.

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