Le Festival des Andalousies Atlantiques s’ouvre aujourd’hui pour célébrer à nouveau l’hymne au partage et au vivre ensemble. Cet événement, qui se poursuivra jusqu’au 3 novembre, réunit chaque année «des milliers de musulmans et de juifs pendant plusieurs jours pour chanter ensemble, jouer de la musique ensemble et fêter dans la joie leurs histoires partagées, leurs mémoires mêlées et leur patrimoine musical interprété à quatre mains alternativement en arabe et en hébreu». Pour sa seizième édition 2019, «Andaloussiates Souiries» met à l’honneur les femmes qui sont de plus en plus nombreuses à se réapproprier les répertoires les plus emblématiques de musique andalouse, du chgouri ou du malhoun judéo-arabe. L’Association Essaouira Mogador, organisatrice du festival, propose au public des soirées magiques avec Samia Ahmed, pour un voyage musical retraçant l’Histoire de l’Andalousie, et Asmae Lazrak pour revisiter à sa façon les qsaïd qui incarnent depuis la nuit des temps le malhoun judéo-arabe. On pourra ainsi se laisser emporter par «Ana El Kaoui», «Lalla Ghita Moulati»… Au programme de l’édition 2019, un concert de Dalila Meksoub qui chantera, entre autres, Line Monty, Salim Halali et Samy Al Maghribi. Dalila présentera en grande première, une qsida louant le Prophète Mohammed (PSL) sur un texte du grand poète juif le Mâalem Ayouch Benmouyal Souiri. «Avec Asmae Lazrak et Dalila Meksoub, sont aussi à l’affiche Hanae Touk, Tamar Bloch, Chaïmae Imran sur scène pour rendre hommage à la grande pianiste Hajja Ghita El Oufir qui nous a quittés depuis plusieurs années, mais qui aura profondément marqué depuis Rabat la scène maghrébine de la musique andalouse», souligne un communiqué de l’Association Essaouira Mogador.
C’est parti pour 4 jours de musique judéo-arabe !
Organisé par l’association Essaouira Mogador, l’événement se poursuivra jusqu’au 3 novembre. Quinze concerts sont prévus avec un hommage aux femmes qui sont de plus en plus nombreuses à se réapproprier les répertoires les plus emblématiques de la musique andalouse, du chgouri ou du malhoun judéo-arabe.
Nadia Ouiddar
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30 Octobre 2019
À 17:35