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L’Égypte n’est pas forcément l’État africain au climat le plus aride, mais le pays des Pharaons sera quand même le tout premier du continent à abriter une Coupe d’Afrique des nations comprenant des pauses de rafraîchissement. En effet, la Confédération africaine de football a pris la décision d’arrêter les matchs de la 32e édition de la CAN à partir des 30e et 75e minutes, pour une durée de 3 minutes, le temps que les joueurs puissent s’hydrater.
Le Caire enregistre actuellement des températures variant entre 35 et 40 degrés Celsius, avec un taux d’humidité dépassant les 50%, voire les 60%, ce qui implique un effort considérable de la part des joueurs, notamment ceux évoluant en Europe, où les conditions climatiques sont nettement moins extrêmes. Ce procédé, dénommé en anglais «cooling break», a été adopté en 2018 lors de la dernière Coupe du monde FIFA en Russie. Les règles de la FIFA autorisent effectivement l’arbitre à suspendre une rencontre en cas de chaleur excessive, pour permettre aux joueurs, mais aussi aux arbitres, de souffler et de boire de l’eau.
Sur le site officiel de la «Revue médicale suisse», le docteur italien Silvio Folli avait publié un ouvrage en 2001, traitant des problématiques de la nutrition dans le football. Sur l’hydratation des joueurs, Folli avait expliqué que «par climat très chaud, chez des joueurs africains professionnels engagés dans des matchs de qualification, des pertes hydriques de 3 à 5 kg ont été notées… une déshydratation qui peut non seulement compromettre la performance, mais aussi la régulation de la température corporelle. La quantité optimale de fluide à absorber afin de prévenir les chocs hyperthermiques devrait idéalement correspondre au moins à 80% de la perte liquidienne subie lors d’un effort accompli dans un environnement chaud. Afin de prévenir au mieux les problèmes liés à la déshydratation, il est important d’encourager les joueurs à boire suffisamment avant et durant le match ainsi qu’à la mi-temps».
Une société espagnole aux commandes du VAR pendant la CAN 2019
Pour éviter les contretemps ou dysfonctionnements comme ceux ayant entravé le bon déroulement de la finale de la Ligue des champions 2019 opposant le Wydad de Casablanca à l’Espérance de Tunis, la CAF pourrait confier la supervision du VAR à une société espagnole qui a démontré son savoir-faire lors de grands rendez-vous footballistiques.
La Confédération africaine penserait également à nommer des arbitres européens aux commandes du VAR à partir des quarts de finale.
