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Une campagne médicale de chirurgie valvulaire au CHU Mohammed VI

Une campagne médicale  de chirurgie valvulaire au CHU Mohammed VI

Le service de chirurgie cardiovasculaire du Centre hospitalier universitaire (CHU) Mohammed VI de Marrakech a organisé, récemment, une campagne de chirurgie valvulaire mini-invasive assistée par vidéo-thoracoscopie. Initiée en partenariat avec l’hôpital néerlandais «Amphia», cette campagne médicale s’inscrit dans le cadre de l’ouverture du CHU sur toutes les initiatives humanitaires visant à améliorer la situation sanitaire et le développement de la chirurgie endoscopique. Ladite campagne a été marquée par l’organisation d’ateliers médicaux ayant ciblé une dizaine de patients, en plus de la formation de l’équipe marocaine à la technique de la chirurgie cardiaque endoscopique. Elle a constitué une plateforme d’échange d’expériences dans le domaine de la formation avec l’équipe néerlandaise, conduite par Dr Mohamed Bentala, d’origine marocaine, ayant cumulé une grande expérience dans ce domaine.

Dans une déclaration à la MAP, le professeur Drissi Boumzebra, chef du service de chirurgie cardio-vasculaire du CHU Mohammed VI, a souligné l’importance de cette campagne médicale dédiée à la chirurgie cardiaque endoscopique qui présente des avantages uniques par rapport à la chirurgie conventionnelle, tels que la réduction de la douleur et du saignement ainsi que la réduction du nombre de jours d’hospitalisation, ce qui contribue à limiter les coûts, tant pour le patient que pour l’établissement hospitalier. Il a aussi indiqué que ce type de chirurgie contribue positivement à la rapidité de convalescence du patient et facilite le travail des équipes médicales et paramédicales, précisant que dix patients ont bénéficié d’une intervention chirurgicale gratuite et sont en bon état de santé. Le Pr. Boumzebra a également fait remarquer que ce type de chirurgie, dont l’atelier de formation a bénéficié à des médecins, des perfusionnistes et à des infirmiers, n’est pas effectué constamment dans les établissements hospitaliers, car, a-t-il expliqué, il nécessite des outils chirurgicaux plus onéreux et des compétences de haut niveau. 

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