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Après avoir sillonné les différentes villes du Royaume depuis le 21 octobre dernier, la campagne nationale pour le développement de la petite enfance a pris fin lundi dernier. Une rencontre a été organisée à cette occasion à Rabat pour rappeler que la petite enfance constitue une phase cruciale qui impacte le développement et l’avenir de l’individu, puisqu’elle constitue une période où le cerveau de l’enfant s’agrandit et peut atteindre un pourcentage de 80% de la taille du cerveau d’un adulte. Les participants à cette rencontre ont appelé les différents acteurs à multiplier les efforts pour promouvoir davantage la petite enfance, en tant que levier primordial pour remédier aux disparités économiques, sociales et spatiales. «Le développement de la petite enfance constitue un levier primordial pour remédier aux disparités économiques, sociales et spatiales», a indiqué Mohamed Yacoubi, le wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra, gouverneur de la préfecture de Rabat, dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général de la préfecture de Rabat.
M. Yacoubi a également mis l’accent sur la nécessité de l’accès aux soins de santé, à l’alimentation complémentaire et à un meilleur apprentissage, rappelant les réalisations relatives au développement de la petite enfance, notamment la généralisation des vaccins et la réduction du taux de mortalité maternelle et infantile. «En dépit des efforts consentis, les disparités entre zones rurales et urbaines persistent. Le taux de mortalité maternelle au niveau national culminait à 72 décès pour 100.000 naissances vivantes», a affirmé Yacoubi qui a passé en revue plusieurs projets et mesures prises par l’Initiative nationale pour le développement humain dans le but de renforcer le capital humain des générations montantes, notamment la généralisation d’un enseignement préscolaire de qualité dans le milieu rural.
Plus de 15.000 unités d’enseignement préscolaire seront restaurées ou construites à l’horizon 2023, a-t-il assuré. En matière de santé, le wali a rappelé que les établissements de santé ont été dotés d’équipements médicaux et paramédicaux et que plusieurs campagnes de sensibilisation ont été organisées pour sensibiliser au développement de la petite enfance.
Pour sa part, le chef de service de l’action sociale à la préfecture de Rabat, Mohamed Belkbir, a affirmé que l’organisation de cette rencontre intervient en application des Hautes Instructions Royales contenues dans le message adressé aux participants aux premières Assises nationales du développement humain pour la promotion du capital humain. Il a, dans ce sens, souligné l’importance d’accorder un intérêt particulier aux générations futures, plus particulièrement à la petite enfance. Outre les volets alimentaire et sanitaire, les participants à cette rencontre, marquée par la présence des autorités locales, d’élus et d’acteurs de la société civile, ont souligné l’importance de l’interaction de plusieurs facteurs pour assurer un développement sain de la petite enfance, notamment le suivi de la grossesse, l’allaitement maternel et une bonne éducation avec l’implication des parents.
Rappelons que durant deux semaines, des rencontres réunissant les différentes parties concernées, à savoir les pouvoirs publics, le tissu associatif, les représentants du secteur privé, les experts…, ont été organisées dans les différentes villes du Royaume dans le but de convaincre l’ensemble de ces acteurs à multiplier les efforts pour promouvoir davantage la petite enfance. De même, des visites de terrain dans les provinces et préfectures du Royaume ont permis d’évaluer le bon déroulement des réalisations et des chantiers de l’INDH en relation avec le développement de la petite enfance, notamment la création ou la réhabilitation d’unités préscolaires en milieu rural.
