Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Économie

Une capacité additionnelle d’environ 3.000 MW d’ici 2021

Le gouvernement table sur une capacité additionnelle en énergies renouvelables (ENR) autour de 3.000 MW d’ici 2021, environ 2.000 MW à base de solaire et 1.000 MW d’éolien. Le délai de transfert des projets ENR détenus par l’ONEE à Masen prendra fin au mois de septembre 2021.

Une capacité additionnelle  d’environ 3.000 MW d’ici 2021
Actuellement, la part des énergies renouvelables s’élève à environ 34% du mix électrique avec une capacité installée d’environ 3.700 MW.

La course contre la montre se poursuit pour respecter le calendrier fixé pour les énergies renouvelables. Une capacité additionnelle de 3.000 mégawatts (MW) est programmée d’ici 2021, essentiellement à base de solaire et d’éolien. Selon le gouvernement, le délai de transfert des projets ENR détenus par l’ONEE à Masen prendra fin au mois de septembre 2021. 
Dans le solaire, une capacité additionnelle autour de 2.000 MW est programmée d’ici 2021. Ainsi, d’ici fin 2019, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) doit mettre en service Noor Tafilalet (120 MW), en cours de construction sur les sites d’Erfoud, Missour et Zagoura. Noor Tafilalet constitue la première phase du programme photovoltaïque (PV) initié par l’ONEE. Sa deuxième phase, Noor Atlas, devra être opérationnelle l’année prochaine. Noor Atlas, en cours de développement, porte sur 7 centrales solaires photovoltaïques totalisant une puissance installée de plus de 200 MW. Deux centrales se situent dans le sud du pays à Tata et Tan Tan et les cinq autres à l’Est : Outat El Haj, Aïn Beni Mathar, Boudnib , Bouanane et Enjil.
Outre ces projets de l’ONEE, Masen compte réaliser la deuxième phase de son programme Noor PV entre 2020 et 2021. Cette phase d’une puissance
de 800 à 1.000 MW sera déclinée en 9 sites : 
Boujdour 2, Laâyoune 2, Taroudant, Kelâa des Sraghna, Sidi Bennour, Bejâad, Lhajeb, Guercif et Aïn Béni Mathar. Masen promet, en outre, d’achever la construction de Noor Midelt I en 2021, en cours de réalisation par le consortium EDF/Masdar/Green of Africa. Ce projet comprend deux centrales de technologie hybride, combinant CSP (thermosolaire : 190 MW) et PV (605 MW) pour une puissance cumulée installée frôlant les 800 MW avec une capacité de stockage de 5 heures.  Pour ce qui est de l’éolien, une puissance additionnelle de 1.000 MW sera installée d’ici 2020, grâce notamment à la mise en service de l’ensemble des parcs du projet éolien intégré 850 MW. Ainsi, l’entrée en service des parcs Midelt (150 MW) et Boujdour (100 MW) est programmée pour avant fin 2019. Pour les autres parcs – Tiskrad (300 MW), Tanger II (100 MW), Jbel Lahdid (200 MW) –, l’opérationnalisation est promise pour 2020. Outre ce projet, la mise en exploitation de la centrale éolienne de Taza (150 MW) est également attendue l’année prochaine. 
S’agissant de l’énergie hydro-électrique, la nouvelle station de transfert d’énergie par pompage (STEP) Abdelmoumen (350 MW – région d’Agadir) ne doit être opérationnelle qu’à partir de 2022. Trois autres projets totalisant 128 MW (Imezdilfane 62 MW, Taskdert 38 MW et Tajemout 28 MW) sont programmés pour 2024. 
Rappelons que le Maroc s’est fixé comme objectif de porter la part des énergies renouvelables dans le mix électrique à 42% à l’horizon 2020 et à plus de 52% d’ici 2030. Actuellement, la part des énergies renouvelables s’élève à environ 34% du mix électrique avec une capacité installée d’environ 3.700 MW (1.215 MW pour l’éolien, 705 pour le solaire et 1.770 pour l’hydro-électrique). 

Lisez nos e-Papers