Le nouveau modèle de développement du Maroc doit être conçu selon une approche participative, incluant l’ensemble des composantes du pays. Il doit accorder la priorité à la création d’emplois, la réduction des inégalités sociales et territoriales et l’amélioration des revenus des citoyens. C’est ce qui a expliqué Mohamed Berrada, universitaire et ancien ministre des Finances lors du Congrès africain de l’Econometric Society tenu hier à Rabat. Organisé par Bank Al-Maghrib (BAM), cet événement avait pour objectif de créer un espace d’échange et de débat constructif pour faire avancer la théorie économique en lien avec les statistiques et les mathématiques.
Le capital immatériel, ce précieux ingrédient
Le nouveau modèle de développement du Maroc doit accorder la priorité à la création d’emplois, la réduction des inégalités sociales et territoriales ainsi que l’amélioration des revenus des citoyens. Il doit aussi encourager les investissements dans les régions les moins développées, alléger le fardeau fiscal et élargir la protection sociale. C’est la recette promue par les intervenants à un débat organisé hier par la Banque centrale.
«Malgré toute la volonté et un effort budgétaire de près de 6% du PIB, nous avons des difficultés à mettre notre système éducatif sur la voie qui permettrait de disposer des compétences que requiert le marché du travail», a déclaré Abdellatif Jouahri, wali de BAM.
Souhir Benkirane
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11 Juillet 2019
À 16:53
