Menu
Search
Jeudi 11 Décembre 2025
S'abonner
close
Jeudi 11 Décembre 2025
Menu
Search

Après Casablanca et Nador, la Fondation BMCE Bank étend l’enseignement du mandarin à Tanger

Après les résultats satisfaisants de l’expérience de l’enseignement du mandarin au profit des élèves du réseau des écoles Medersat.com au niveau de Bouskoura-Nouaceur (Casablanca) et Ouled Larbi et Ouahdana à Bni Ensar (province de Nador), la Fondation BMCE Bank veut étendre cette expérience à l’école Bagdour à Tanger. Une convention a été signée dans ce sens, mardi à Casablanca, entre la Fondation et l’Université Abdelmalek Essaâdi.

No Image

La Fondation BMCE Bank poursuit son engagement en faveur de la promotion de l’éducation, notamment dans son volet relatif à l’apprentissage des langues. Sa présidente, Dr Leïla Mezian Benjelloun, a signé, hier au siège de la Fondation à Casablanca, une convention avec l’Institut Confucius de Tanger, en présence de la conseillère de l’ambassadeur de Chine au Maroc, Zhao Jiangping, du président de l’Université Abdelmalek Essaâdi, ainsi que de l’administrateur de la Fondation. Selon les termes de ce partenariat, l’école de Bougdour, dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, pourra bénéficier de cours de mandarin en présentiel pour la cinquième et sixième année du primaire.

Dans son allocution d’ouverture, Mme Mezian Benjelloun a insisté sur la «longue portée» qu’aura l’enseignement du mandarin dans cette école de Tanger, qui fait partie du réseau «Medersat.com», mis en place par la Fondation BMCE. «Projetons-nous dans une dizaine d’années à Tanger lorsqu’aura surgi de terre la Cité Mohammed VI industrielle Tanger-Tech, qui est en cours de développement grâce au partenariat maroco-chinois», a-t-elle déclaré, en soulignant la capacité de cet apprentissage à insuffler à de jeunes élèves, issus de milieux défavorisés et de douars enclavés, la volonté et la capacité de s’ouvrir sur la langue et la culture de la Chine.

Prenant également la parole à cette occasion, le président de l’Université Abdelmalek Essaâdi, Mohamed Errami, a rappelé que le Maroc compte aujourd’hui trois Instituts Confucius. Un réseau important qui permet à plusieurs centaines d’étudiants d’apprendre le mandarin. Plusieurs projets sont également en cours au niveau de l’Université pour promouvoir la place du mandarin dans le système universitaire. Un cycle de master en traduction (arabe-chinois-anglais) sera mis en place à l’école supérieure Roi Fahd à Tanger et un projet de création d’un institut d’études sino-marocaines est également prévu au niveau de la ville de Tétouan, a souligné le responsable.

À rappeler que l’enseignement du mandarin est déjà en cours au niveau des écoles du réseau «Medersat.com» à Bouskoura et Nador. C’est d’ailleurs «le succès qu’a eu l’enseignement du mandarin, et devant l’intérêt que développent les enfants pour la culture chinoise» dans ces écoles que «la présidente de la Fondation a exprimé son souhait d’étendre ces cours à d’autres écoles ainsi qu’à d’autres niveaux, notamment du collège», a souligné un communiqué de la Fondation BMCE. 

Lisez nos e-Papers