Célébration de l’écriture dans plusieurs catégories

El Hassan Abyaba a insisté sur le fait que la culture doit nous accompagner partout dans notre vie : dans nos foyers et à l’extérieur dans nos villes. «Cette culture, à travers laquelle nous devons vivre dans notre société où que nous allons. Ainsi, ce Prix, qui a connu un parcours éloquent en termes d’organisation et d’évolution durant 51 années, est devenu un moment distingué pour encourager la créativité dans les différents champs de la pensée et des sciences. Car la gestion de l’avenir de la culture ne peut se faire sans un mouvement national intellectuel continu encadrant toute la société, notamment les jeunes, en leur ouvrant les horizons de la créativité». Le ministre a aussi indiqué qu’en suivant le parcours de ce Prix, en tant que professeur universitaire, il a constaté son évolution continue, avec l’élargissement de ses catégories et sa mise en valeur d’une édition à l’autre.  «Nous lui souhaitons plus d’épanouissement pour faire participer tous les créateurs du Maroc, en créant des Prix au niveau régional pour les jeunes intellectuels écrivains», renchérit-il. Ainsi, pour cette 51e édition, le Prix de la poésie est revenu ex aequo à Mustapha Melh et Rachid Khaless, le Prix de la narration à Abderrahim Jiran, le Prix de la création littéraire amazighe à Moulaid El Adnani, le Prix pour jeunes et enfants à Mohamed Saïd Soussan, le Prix des sciences sociales à Ayad Abtal et Khalid Zakri, le Prix des études littéraires, artistiques et sociales à Ibrahim Al Hussein, le Prix de la culture amazighe à Ahmed El Mounadi et le Prix de la Traduction à Hassan Taleb. Tous ces Prix furent accordés par des commissions de spécialistes, dont le coordinateur général n’est autre que l’écrivain et historien Abdellah Boussouf. Ce dernier n’a pas manqué de féliciter les différentes commissions qui ont déployé des efforts considérables pour départager les ouvrages qui étaient en lice. «Sachant que tous les livres présentés méritent un prix. Car tous ceux qui se donnent la peine d’écrire ont un point commun : la création. Seulement, dans toute compétition il y a des critères pour le choix des gagnants». Au cours de cette cérémonie de remise des Prix du Maroc du livre, certains présidents de commissions ont saisi l’occasion pour demander l’instauration d’un Prix pour le livre électronique et un autre spécialement pour les Marocains résidant à l’étranger. Sachant que la culture constitue une locomotive pour le développement de toute société, du fait de son importance et du rôle qu’elle peut jouer pour son épanouissement.