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Mardi 19 Mars 2024
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Un centre de médecine traditionnelle verra bientôt le jour à Casablanca

Le projet d’accord entre les ministères de la Santé marocain et chinois relatif à la création d’un centre de médecine traditionnelle à Casablanca sera bientôt finalisé. À vocation curative, le futur centre aura également pour mission de former les professionnels de santé marocains, mais aussi ceux qui viennent des pays africains.

Un centre de médecine traditionnelle verra  bientôt le jour à Casablanca
Anas Doukkali, ministre de la Santé, et Yu Xuejun, vice-ministre de la Commission nationale de la santé de la République populaire de Chine.

Anas Doukkali, ministre de la Santé, a reçu, jeudi dernier à Rabat, Yu Xuejun, vice-ministre de la Commission nationale de la santé de la République populaire de Chine afin de discuter de l’état d’avancement du projet d’accord relatif à la création d’un centre de médecine traditionnelle à Casablanca et d’accélérer les négociations en vue de le finaliser. 
Cette entrevue, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre le Maroc et la Chine dans le domaine de la santé, a été l’occasion pour les deux parties d’approfondir les discussions entamées lors de la visite du ministre à Pékin à l’occasion du Forum sino-arabe, avec son homologue chinois sur le projet de création d’un centre de médecine traditionnelle chinoise ainsi que sur divers axes de coopération dans le secteur.
À vocation curative, le futur centre sera également un espace de formation pour les professionnels de santé nationaux ainsi que ceux qui viennent des pays africains. «Le centre répondra à la vision du ministère de la Santé, d’agir en tant que leader dans le domaine de la santé, en matière de coopération tripartite, Maroc-Chine-pays d’Afrique, et ce conformément aux Orientations Royales. Le futur centre qui sera implanté à Casablanca fait partie des projets prévus dans le cadre de l’initiative “Ceinture et Route” et sera conçu comme un centre de référence pour les pays d’Afrique», a indiqué le ministère dans un communiqué. 
Au cours de cette rencontre tenue en présence de l’ambassadeur chinois, M. Doukkali a affirmé que l’ambition est de finaliser le projet dont l’objectif est de fournir des soins traditionnels pour la population, de former les médecins marocains et africains et de promouvoir la recherche scientifique, d’autant que le Maroc dispose d’importantes ressources en termes de plantes médicinales qui doivent être valorisées et utilisées dans ce domaine.
«Le Royaume souhaite tirer profit de l’expérience chinoise dans les domaines de télémédecine, de santé numérique et de santé mobile ainsi qu’en matière de financement des projets innovants dans les infrastructures hospitalières publiques grâce aux partenariats public-privé. Il s’agit en outre de s’inspirer de l’expertise chinoise dans le champ de la biotechnologie», a-t-il ajouté.
M. Xuejun s’est, de son côté, dit «heureux» de la volonté partagée de Rabat et de Pékin de donner une nouvelle impulsion à la coopération bilatérale dans le domaine de la santé et d’œuvrer à en élargir l’éventail. «La médecine traditionnelle a un rôle très important en termes d’espérance de vie de la population chinoise. L’idée est de faire bénéficier un très grand nombre de personnes au Maroc et en Afrique de cette expérience», a-t-il souligné. 

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