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La Chambre des représentants procède à l’élection des présidents des neuf commissions permanentes

À mi-mandat, les députés de la première Chambre du Parlement ont procédé, lundi dernier, à l’élection des présidents des commissions parlementaires permanentes. L’opération de vote a permis, dans une large mesure, aux présidents sortants de rempiler.

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La Chambre des représentants a mené à bien, lundi dernier, les élections des chefs des commissions parlementaires permanentes, qui sont au nombre de neuf. En effet, par la force de la loi, les présidents sont élus au début de la période législative et à la session d’avril de la troisième année de cette période, ainsi que le prévoit l’article 58 du règlement intérieur de la Chambre des représentants. Ces élections ont permis à la quasi-totalité des anciens présidents de rempiler. Le Parti de la justice et du développement (PJD) a gardé ainsi la présidence de trois commissions permanentes. Il s’agit de la commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des MRE, grâce aux voix obtenues au profit de Youssef Gharbi (avec 163 voix en sa faveur). La commission des finances et du développement économique est tombée également dans l’escarcelle du PJD et c’est Abdellah Bouanou, qui a obtenu 162 voix, qui en assurera la présidence. La commission du contrôle des finances publiques est revenue à un troisième pjdiste, Driss Sqalli Adoui. Pour sa part, le parti d’opposition, le Parti authenticité et modernité (PAM), a gardé les deux commissions qu’il avait présidées, mais tout en optant pour un changement des députés à leur tête. En effet, le parti du tracteur a porté le député de la circonscription de Chaouen Taoufik Mimouni (avec 165 voix) en lieu et place de Adil El Bitar, comme président de la commission de justice, de législation et des droits de l’Homme. De même, le parti a proposé le nom de Hicham Al Mouhajiri (député de la circonscription de Chichaoua) pour remplacer la pamiste Zakia Mrini à la tête de la commission de l’intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et de la politique de la ville (il a obtenu 169 voix).
Les quatre autres commissions ont été réparties entre les candidats de l’Istiqlal, du groupe parlementaire RNI-UC, de l’USFP et du Mouvement populaire. En effet, la présidence de la commission des secteurs sociaux a été remportée (par 177 voix) par l’istiqlalienne Saïda Aït Bouali et la commission des secteurs productifs par le rniste Saïd Chbaattou avec 170 voix. Le haraki Saïd Tadlaoui a remporté la commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement (avec 169 voix) et l’usfpéiste Mohamed Malal a été élu président (avec 168 voix) de la commission de l’enseignement, de la culture et de la communication. 

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