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Un chantier législatif bientôt lancé pour accompagner la stratégie nationale

Le gouvernement se penche actuellement sur un grand chantier en matière d’efficacité énergétique. Le but est d’accélérer la mise en œuvre de la stratégie nationale d’efficacité énergétique, laquelle a été présentée mercredi lors du rendez-vous international de l’énergie, l’Africa Energy Forum.

Un chantier législatif bientôt lancé pour accompagner la stratégie nationale

Le Maroc a présenté à Lisbonne, lors du Forum sur l’énergie, l’Africa Energy Forum, son expérience en matière de transition énergétique lors d’un panel dédié au Royaume. En effet, la stratégie marocaine a été à l’honneur lors de cet événement très prisé des décideurs politiques et économiques et qui réunit les investisseurs du secteur ainsi que les hauts responsables des infrastructures et de l’industrie de l’énergie.
C’est le secrétaire général du ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable, Mohammed Ghazali, qui a présenté le «Modèle énergétique marocain». Et ce en présence de l’ambassadeur du Maroc au Portugal, Othmane Bahnini, du directeur de la stratégie et planification de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Brahim Oumounah, du PDG de la société Nareva, Saïd El Hadi, et du directeur général adjoint de la société Taqa Morocco, Omar Alaoui M’hamdi. Ainsi, concernant le devenir de la stratégie marocaine, le responsable marocain a mis en avant la satisfaction du Maroc des résultats positifs réalisés dans ce secteur. Tout en réitérant l’engagement pour l’atteinte des objectifs tracés à travers les 55 projets réalisés ou en cours de mise sur pied avec un montant de 120 milliards de dirhams.

Dans ce contexte, le secrétaire général du ministère de l’Énergie, Mohammed Ghazali, a annoncé qu’un coup de pouce sera donné au cours de 2019 pour sortir les textes législatifs et réglementaires devant accompagner «la maturité de la stratégie» marocaine en la matière. M. Ghazali a cité quatre chantiers menés dans ce sens. Il s’agit de la modification de la loi 13.09 relative aux énergies renouvelables, actuellement déposée au secrétariat général du gouvernement et dont les discussions le concernant démarreront la semaine prochaine. Cet amendement vise, selon le responsable marocain, à assurer plus d’ouverture sur le secteur privé, de la transparence s’agissant de l’octroi des autorisations, l’ouverture du domaine de la moyenne tension et la gouvernance de la gestion des autorisations et déclarations. Le deuxième chantier juridique concerne la loi relative à l’autoproduction. L’objectif étant de permettre la généralisation de cette pratique en l’encadrant et en veillant à préserver les équilibres techniques et financiers des opérateurs concernés. Le troisième texte concerne le code relatif à la normalisation de l’usage du réseau électrique national. Il s’agit également de la capacité d’accueil nationale et du souhait de structurer la demande pour permettre aux projets d’être bancables.

Outre ces annonces et la présentation des différentes réalisations du Maroc en matière énergétique, le responsable marocain a souligné que «le Royaume est, et restera, une destination sûre pour les investissements dans le développement de projets énergétiques. Il continuera à déployer des efforts pour renforcer les partenariats fructueux avec des pays frères et amis africains afin de construire ensemble l’avenir du continent dans la droite ligne du discours de S.M. le Roi Mohammed VI à Abidjan en 2014 qui avait dit que “l’Afrique doit avoir confiance en l’Afrique”», a-t-il rappelé. 

Transition énergétique

Aujourd’hui, le Maroc avance à pas sûrs vers la transition énergétique et la diversification de son mix électrique à travers le recours aux énergies renouvelables. Mais le Royaume ne veut pas se limiter au rôle de consommateur des technologies dans ce domaine. L’intégration industrielle locale constitue une composante importante dans la stratégie énergétique. Le but étant de mettre en place un écosystème national dans le domaine des énergies. Cette politique d’intégration a déjà commencé à porter ses fruits. L’on peut citer l’exemple de l’usine de fabrication de pales éoliennes qui a vu le jour, moyennant un investissement de 100 millions d’euros, avec une capacité annuelle de production équivalant à 1.000 MW. Cette usine est destinée aussi bien au marché local qu’à l’exportation.

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