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Le chef de gouvernement présente aujourd’hui son bilan de mi-mandat

C’est aujourd’hui que le chef de gouvernement présente son bilan pour le mi-mandat devant le Parlement. Attendu de pied ferme par l’opposition, Saad Eddine El Othmani s’est réuni avec ses ministres la semaine dernière afin de bien préparer son oral.

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Le rapport de mi-mandat du gouvernement est enfin prêt. Il sera présenté aujourd’hui par le chef de gouvernement devant les membres des deux chambres du parlement réunis. Rassemblant, mercredi dernier, les membres de son équipe gouvernementale, Saad Eddine El Othmani avait mis les dernières touches à son rapport. Selon des sources proches du gouvernement, c’est principalement les sujets relatifs à la santé, à l’emploi, à l’éducation et à la régionalisation qui seront mis en avant par le haut responsable. 
C’est d’ailleurs « les réalisations » dans ces secteurs qui ont été vanté par le chef de gouvernement, en avril dernier, lors de son passage chez l’Union nationale de la presse francophone (UPF) pour la présentation de son bilan. En effet, le responsable avait rappelé notamment l’adoption de la charte de déconcentration administrative en novembre 2018 par le gouvernement ainsi que la hausse des budgets alloués aux départements de l’éducation nationale (25%) et de la santé (16%). Le responsable avait également mis en avant le nombre de postes créés par le gouvernement et qui avoisinent les 400 000 emplois, avait-il déclaré. 

Malgré les chiffres annoncés, les deux principaux partis de l’opposition estiment que le bilan de cette première partie du mandat du gouvernement est « catastrophique ». Lors de la dernière réunion du conseil national de son parti, le secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), Hakim Benchamach, avait tiré à boulets rouges sur le gouvernement. Dans son intervention devant les membres du parlement de son parti, le responsable a critiqué la politique de l’Exécutif notamment en ce qui concerne « la hausse importante de la dette ». 
Du côté du parti de l’Istiqlal, rassemblant également son conseil national le 21 avril dernier, le bilan gouvernemental est très négatif. Le parti présidé par Nizar Baraka avait notamment insisté sur le blocage que connait le vote sur le projet de la loi cadre relative à la réforme de l’éducation. Dans ce sens, le parti avait demandé au chef de l’Exécutif d’engager la responsabilité du gouvernement devant la chambre des représentants. Pour les istiqlaliens, le rejet du texte signifierait la fin de la confiance placé en le gouvernement par le parlement. Le rapport de mi-mandat du gouvernement est enfin prêt. Il sera présenté aujourd’hui par le chef de gouvernement devant les membres des deux chambres du Parlement réunis. Rassemblant, mercredi dernier, les membres de son équipe gouvernementale, Saad Eddine El Othmani avait mis les dernières touches à son rapport. Selon des sources proches du gouvernement, c’est principalement les sujets relatifs à la santé, à l’emploi, à l’éducation et à la régionalisation qui seront mis en avant par le haut responsable. Ce sont d’ailleurs «les réalisations» dans ces secteurs qui ont été vantées par le chef de gouvernement, en avril dernier, lors de son passage chez l’Union nationale de la presse francophone (UPF) pour la présentation de son bilan. En effet, le responsable avait rappelé notamment l’adoption de la charte de déconcentration administrative en novembre 2018 par le gouvernement ainsi que la hausse des budgets alloués aux départements de l’éducation nationale (25%) et de la santé (16%). Le responsable avait également mis en avant le nombre de postes créés par le gouvernement et qui avoisinent les 400.000 emplois, avait-il déclaré. 

Malgré les chiffres annoncés, les deux principaux partis de l’opposition estiment que le bilan de cette première partie du mandat du gouvernement est «catastrophique». Lors de la dernière réunion du conseil national de son parti, le secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), Hakim Benchamach, avait tiré à boulets rouges sur le gouvernement. Dans son intervention devant les membres du Parlement de son parti, le responsable a critiqué la politique de l’Exécutif notamment en ce qui concerne «la hausse importante de la dette». 
Du côté du parti de l’Istiqlal, rassemblant également son conseil national le 21 avril dernier, le bilan gouvernemental est très négatif. Le parti présidé par Nizar Baraka avait notamment insisté sur le blocage que connait le vote sur le projet de la loi cadre relative à la réforme de l’éducation. Dans ce sens, le parti avait demandé au chef de l’Exécutif d’engager la responsabilité du gouvernement devant la chambre des représentants. Pour les Istiqlaliens, le rejet du texte signifierait la fin de la confiance placée par le Parlement en le gouvernement. 

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