«Je tiens à remercier très sincèrement la participation, la disposition et l’attitude de ce groupe de travail, qui, nous l’espérons, nous aideront à faire de la COP 25 un sommet qui démontre le sérieux et la responsabilité de notre pays, mais qui contribue grandement à ce que toute l’humanité modifie le cours, corrige les erreurs», a déclaré le Président chilien, Sebastián Piñera, en installant le «Conseil des Présidents pour la COP 25» que son pays accueillera du 2 au 13 décembre prochain. La «Pré-Cop», la réunion ministérielle préparatoire qui se tient quelques semaines avant, sera organisée par le Costa Rica.
La montée du mercure est surtout synonyme de perte de la diversité génétique planétaire. Avec de telles températures, poursuit le Giec, entre 4 et 8% de l’ensemble des espèces de vertébrés perdraient plus de la moitié de leurs habitats naturels. Il en est de même pour 16% des plantes avec un réchauffement de 2 °C.
Cependant, l’ONU avait annoncé, en février dernier «un paquet de décisions» pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris qui «prend en compte les spécificités de chaque pays».Interrogé à Katowice, lors de la COP 24 en décembre 2018, par «Le Matin», Bouzekri Razi, directeur des changements climatiques au secrétariat d’État au Développement durable, avait énuméré les points de discorde parmi lesquels les engagements financiers et l’appui devant profiter aux pays du Sud. Sur cette question, il a été décidé la reconduction, jusqu’en 2025, des 100 milliards de dollars par an que les pays les plus avancés transfèrent aux pays en développement pour des actions d’adaptation et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre.