Menu
Search
Vendredi 10 Mai 2024
S'abonner
close
Vendredi 10 Mai 2024
Menu
Search
Accueil next Économie

Cinq principaux chantiers pour la digitalisation du Maroc

Après l’installation des équipes et la fixation du plan d’action, l’Agence du développement digital compte activer et accélérer cette année ses principaux chantiers. Ces derniers portent essentiellement sur la digitalisation des administrations ainsi que des démarches pour le citoyen, les investisseurs et les entreprises. Il s’agit aussi de construire un écosystème d’intelligence artificielle.

Cinq principaux chantiers pour la digitalisation du Maroc

L’année 2019 est celle de l’activation des chantiers de l’Agence du développement digital. Créée juridiquement en décembre 2017, cette institution est chargée de mettre en œuvre la stratégie de l’État pour le développement du digital, notamment à travers l’incitation à l’investissement la promotion des outils numériques auprès des citoyens. «La validation de l’ensemble des textes constitutifs de l’ADD, le lancement des recrutements et la préparation des partenariats sont parmi les principales réalisations de l’agence pour sa première année de création. Il est également utile d’attirer l’attention sur le record de mise en place jusque-là réalisé par une structure étatique récente», indique à «Le Matin», Khouloud Abejja. Jusqu’à la nomination, le 7 février dernier de Sidi Mohamed Idrissi Meliani, directeur général de l’Agence, Khouloud Abejja en était la directrice générale par intérim. À noter que l’Agence est placée sous la tutelle du ministère de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique (MIICEN).
Le recrutement des équipes (responsables, cadres et agents) de l’ADD a été lancé à partir d’octobre 2018. Selon Khouloud Abejja, le plan d’action s’articule autour de 5 chantiers principaux. Le premier concerne le «Smart Government» qui vise à mettre en place une plateforme d’échange de données entre les administrations (interopérabilité) ainsi qu’un portail unique pour le citoyen, centralisant l’ensemble des informations et démarches administratives existantes et futures. Des initiatives seront, en outre lancées, pour digitaliser le parcours de l’investisseur et celui de l’import/export. Le deuxième chantier «Écosystème digital et innovation» a pour but la mise en place d’un «Digital park», d’une «Smart factory», d’un dispositif complet de digitalisation de la petite et moyenne entreprise «Digital PME», en plus d’un «Digital auto-entrepreneur».
Quant au troisième volet, il porte sur l’«Inclusion sociale et développement humain». Ce chantier concerne la création d’un pipeline de «défis nationaux» avec rétribution à destination de la communauté des innovateurs en plus de l’installation d’une plateforme d’applications pour les jeunes. Le 4e volet stratégique s’intéresse à l’«Environnement et confiance digitale». Selon Khouloud Abejja, ce chantier concerne essentiellement la mise en place d’un cadre réglementaire, d’un programme national de formation aux métiers du digital ainsi qu’une infrastructure pour la transformation digitale du pays. Enfin, le 5e chantier porte sur la construction d’un écosystème d’intelligence artificielle (IA). À ce niveau, l’ADD contribuera au lancement d’un programme de recherche thématique sur l’intelligence artificielle, articulé sur des cas d’usage sectoriels. Ceci en fédérant les donneurs d’ordre ou clients finaux, les start-ups innovantes et les organismes publics et privés de formation.
À noter qu’en 2018, l’ADD a élaboré 13 projets de conventions de partenariats, notamment avec le ministère de la Réforme de l’administration et de la fonction publique, le Département de la Santé, le ministère de l’Intérieur ainsi que le ministère de l’Éducation nationale de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. 

Lisez nos e-Papers