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Clôture de la 3e conférence du «Sahara International Model United Nations»

Les travaux de la troisième conférence du «Sahara International Model United Nations » (Simun) ont pris fin, vendredi dernier, à Agadir, par la cérémonie de signature d’une série de protocoles d’accords de coopération et de partenariat entre le secrétariat général du Simun Maroc et des associations de la société civile issues de plusieurs pays, dont l’Égypte, la Libye et la Tunisie.

Clôture de la 3e conférence du «Sahara International Model United Nations»
La cérémonie de clôture a été marquée par la remise d’attestations de mérite à de jeunes délégués qui ont excellé dans les débats au sein d’organes et d’instances calqués sur l’Organisation des Nations unies.

La conférence du «Sahara International Model United Nations», dans sa troisième mouture, s’est déroulée, du 1er au 5 avril, à Agadir. Ce meeting international a été marqué par une série d’hommages rendus à plusieurs personnalités du Maroc et de l’étranger, ainsi que par la remise d’attestations de mérite et de médailles à de jeunes délégués qui ont excellé dans les débats au sein d’organes et d’instances calqués sur l’Organisation des Nations unies (ONU). Les travaux de cette conférence, qui a enregistré la participation de nombreux délégués représentant une cinquantaine de pays de tous les continents, ont été marqués par la tenue d’une conférence sur le Sahara marocain, avec la participation de chercheurs, d’universitaires et activistes du Maroc, d’Égypte, des îles Canaries, et de deux représentantes d’Associations de Marocains résidant à l’étranger (MRE), notamment en Suède et en Italie.

Les intervenants ont rappelé les dernières résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU qui font état de la proposition concrète, sérieuse, crédible et réaliste du Royaume d’accorder une large autonomie aux Sahraouis dans les provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté du Maroc. Ils ont aussi mis l’accent sur l’impérieuse nécessité pour le pays d’apporter des soutiens adéquats aux acteurs de la société civile et aux militants et défenseurs des droits humains au Maroc et à l’étranger pour renforcer «la diplomatie parallèle», afin de leur permettre de contrer et de déjouer les allégations mensongères colportées par les adversaires de l’intégrité territoriale marocaine.
Cette troisième conférence du Simun a aussi connu la présentation et la dédicace d’un ouvrage intitulée «Mohammed VI, chevalier du panafricanisme», du chercheur et écrivain des îles Canaries, Ramon Moreno Castilla. Cet ouvrage traite du retour triomphal du Royaume au sein de l’Union africaine (UA) et de sa contribution efficace pour la promotion de la solidarité diplomatique et de la coopération économique et technique avec les pays du Sahel et du sud du Sahara. L’auteur de l’ouvrage a réaffirmé la marocanité du Sahara et plaidé pour un renforcement des relations de coopération entre les provinces marocaines du Sud et les îles Canaries, distantes de 40 km seulement de Laâyoune.

Organisée par «l’Association Sahara» et l’Union des étudiants des provinces du Sud, avec le soutien de plusieurs partenaires, cette troisième édition de la conférence a permis aux jeunes délégués représentant des pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique de faire connaissance et d’échanger des expériences sur les conflits qui secouent plusieurs régions du monde. Ils ont simulé la mission de diplomates internationaux au sein d’organes et d’instances de l’ONU, en espérant que leurs voix soient entendues. Ils ont ainsi abordé, au sein de comités, des problèmes qui préoccupent les gens dans le monde, tels les crises et les conflits armés, les droits de la femme et de l’enfant, l’égalité des genres et l’autonomisation de la femme, le respect des droits de l’homme et le développement de l’éducation, de la culture et des sciences.
Lors de la cérémonie de clôture, le secrétaire général du Simun, Hicham El Madraoui, et la directrice générale de la conférence, Kebira Bouacha, ont remercié les participants qui ont contribué à l’enrichissement de cette expérience de rencontre, d’ouverture, de tolérance et de communion entre les jeunes de différentes nationalités, ethnies, religions et cultures. Kebira Bouacha a indiqué que 1.900 demandes de participation à cette conférence internationale sont parvenues au secrétariat général du Simun, représentant quelque 56 pays, mais que seuls 400 environ ont été retenues, dont certains n’ont pu venir au Maroc pour défaut de visa. 

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