Le collectif TransPur engage la réflexion autour des problèmes du transport urbain à Casablanca

L’usage des transports publics à Casablanca, régi et réglementé par l’État, constitue une réelle problématique pour les usagers, mais également pour ceux qui ne les utilisent pas, en raison des désagréments que cela leur cause, et du fait de l‘inadéquation des conditions qui les empêchent de les pratiquer. Ces questions étaient au centre d’une rencontre constitutive du Collectif TransPur, pour l’amélioration du transport public urbain à Casablanca. Tenue la semaine dernière, cette réunion qui a connu la participation de l’adjointe au maire de Casablanca, Hakima Fassly, coïncidait avec la signature du nouveau contrat de délégation entre la ville de Casablanca et la société Alsa. Selon les organisateurs, l’objectif de ce collectif est de permettre, entre autres, «une fédération multidisciplinaire représentative, aussi bien en population, qu’en axes de spécialisation, proposant des voies de co-construction». Il ambitionne également «l’institution d’une démarche ascendante et descendante de communication entre gouvernants et gouvernés, la communication étant un préalable à la mise en place d’un processus de gouvernance et le moyen de prévenir les situations de crise», précisent les organisateurs.