Menu
Search
Mardi 23 Avril 2024
S'abonner
close
Mardi 23 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Colloque à Dakhla sur «La jeunesse africaine et l’édification de la paix et du progrès en Afrique»

Initiée par l’Association de la régionalisation avancée et de l’initiative d’autonomie dans la région de Dakhla-Oued Eddahab sous le thème «La jeunesse africaine et l’édification de la paix et du progrès en Afrique», cette rencontre a été l’occasion de débattre des moyens à même d’appuyer et d’accompagner les besoins des jeunes du continent et de les aider à relever les multiples défis auxquels ils font face.

No Image

Des participants à un colloque, organisé mercredi à Dakhla, ont discuté du rôle que pourraient jouer les jeunes dans la réalisation de la sécurité et de la paix à l’échelle du continent africain. Initiée par l’Association de la régionalisation avancée et de l’initiative d’autonomie dans la région de Dakhla-Oued Eddahab sous le thème «La jeunesse africaine et l’édification de la paix et du progrès en Afrique», cette rencontre a été l’occasion de débattre sur les moyens à même d’appuyer et d’accompagner les besoins des jeunes du continent et de les aider à relever les multiples défis auxquels ils font face. L’accent a été aussi mis sur l’importance d’encourager les jeunes à s’impliquer davantage dans le processus de prise de décision et de favoriser leur protection contre toutes les formes de violence et d’extrémisme. Le colloque, qui a eu lieu en marge du forum «Crans Montana» (14 au 17 mars), est organisé en partenariat avec le Centre Sahara et Afrique pour les études stratégiques, en coordination avec la wilaya de la région de Dakhla-Oued Eddahab, du Conseil de la région, du ministère de la Jeunesse et des sports, et de la commune rurale d’Aousserd. S’exprimant à cette occasion, le président de l’Association de la régionalisation avancée et de l’initiative d’autonomie, Ahmed Salay, a relevé que cette rencontre s’insère dans le sillage de l’accompagnement des capacités de la jeunesse de Dakhla dans l’optique de son implication effective dans l’espace géostratégique africain en vue d’appuyer les questions du développement local et régional. Elle s’inscrit également dans le cadre de l’accompagnement des contributions des jeunes à l’animation du dialogue diplomatique entre les peuples du continent, pour servir les questions du développement, de la paix et de la stabilité, a-t-il souligné.
Pour sa part, Miloud Belkadi, professeur à la Faculté des sciences politiques, économiques et sociales à l’Université Mohammed VI de Rabat, a indiqué qu’il importe de développer des mécanismes appropriés pour contribuer à l’encadrement de la jeunesse, sachant que cette catégorie constitue une force déterminante en matière de consécration de la sécurité et de la paix, condition sine qua non pour assurer le développement et la prospérité. À cet égard, il a appelé à mettre en place des mesures réalisables en vue de faire des jeunes africains des acteurs productifs, agissants et capables de faire la différence.

Même son de cloche chez Abdelfattah Fatihi, directeur du Centre Sahara et Afrique pour les études stratégiques, qui a jugé impératif de donner la priorité à l’appui des jeunes pour la construction et la préservation de la force des sociétés africaines. Il est devenu de plus en plus urgent de permettre à la jeunesse, à la faveur de la qualification, de la formation et de l’encadrement, d’apporter son concours à la mise en place d’un dialogue culturel et civilisationnel africain afin de contrer la violence et l’extrémisme, a-t-il fait observer. Il s’agit là, a poursuivi M. Fatihi, de former des jeunes africains aptes à résoudre les conflits dans le cadre de l’action diplomatique, dans la perspective de promouvoir la paix, la sécurité et le progrès dans le continent. De son côté, Abdessamad Oussayh, président du Conseil régional de la société civile de Casablanca-Settat, a mis en avant l’expérience marocaine en matière de lutte contre la violence et l’extrémisme en s’appuyant sur deux approches, à savoir sécuritaire et innovatrice. Il a expliqué que l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), qui concrétise la seconde approche en la matière, vise à contribuer à la création de postes de l’emploi et d’activités associatives au profit des jeunes, permettant ainsi d’intégrer cette catégorie dans les efforts portant sur la mise en place d’une démocratie participative, loin de toute pensée extrémiste. 

Le colloque vise aussi à institutionnaliser la gestion des questions de la jeunesse africaine à travers l’adoption d’une stratégie au niveau de l’Union africaine (UA) et à asseoir les bases d’un dialogue parallèle autour des jeunes Africains en vue de réaliser les objectifs du développement. 

Lisez nos e-Papers