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Combats entre des rebelles et des forces gouvernementales

Combats entre des rebelles  et des forces gouvernementales
Le Soudan du Sud a sombré dans la guerre civile en décembre 2013 lorsque M. Kiir (au centre) a accusé M. Machar, son ancien vice-président, de fomenter un coup d’État. ttt Ph. AFP

Des combats ont éclaté non loin de la capitale du Soudan du Sud entre les forces gouvernementales et des rebelles qui ont refusé l’accord de paix signé il y a quelques mois, a annoncé le groupe rebelle. Les mesures de sécurité ont été renforcées à Juba, la capitale, selon le correspondant de l’AFP, au moment où les combats ont commencé à 100 kilomètres de là, à Lobonok. Ces combats sont les premiers à se tenir aussi près de Juba depuis la signature de l’accord de paix en septembre dernier. Le Front national du salut (NAS), lancé par l’ancien général Thomas Cirillo Swaka en 2017 qui voulait renverser le régime du président Salva Kiir, a annoncé qu’il avait subi une attaque mardi matin. Le NAS a précisé dans un communiqué avoir tué huit «soldats ennemis», information qui n’a pu être confirmée de source indépendante. «Le commandement du NAS à Lobonok s’attend à plus d’attaques», selon le communiqué. Lobonok se trouve près de la ville natale de l’ex-général Cirillo et a longtemps été un bastion des rebelles. Les derniers combats dans cette zone remontent à juin 2018. «Depuis ce matin, nous n’arrivons pas à contacter nos commandants sur le terrain [à Lobonok] et nous n’avons pas d’informations fraîches de là-bas», a déclaré à l’AFP Lul Ruai Koang, porte-parole militaire sud-soudanais.
Cependant, des soldats ont été déployés à Juba, effectuant plus de contrôles de sécurité que d’habitude, selon le correspondant de l’AFP. Le Soudan du Sud a sombré dans la guerre civile en décembre 2013 lorsque M. Kiir, un Dinka, a accusé M. Machar, son ancien vice-président et membre de l’ethnie nuer, de fomenter un coup d’État. Le conflit, marqué par des atrocités et le recours au viol comme arme de guerre, a fait plus de 380.000 morts selon une étude récente, et poussé plus de quatre millions de Sud-Soudanais, soit près d’un tiers de la population, à quitter leurs foyers. L’accord de paix a entraîné une forte décrue des combats, même s’ils n’ont pas complètement cessé. Cet accord prévoyait la formation d’un gouvernement transitoire d’union nationale au plus tard le 12 mai. 

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