La section sénégalaise de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains a organisé, samedi à Dakar, un concours de mémorisation et de psalmodie du Saint Coran, qualificatif à la compétition annuelle que la Fondation compte organiser au Maroc lors du mois sacré du Ramadan. Ce concours, qui a vu la participation de candidats représentant les différentes régions du Sénégal et qui a été encadré par un jury composé de grands récitateurs du Saint Coran, a été remporté par le jeune Mohammed Mustapha Niang, dans la catégorie de la mémorisation entière du Saint Coran et psalmodie, et la jeune Andy Djara Ngom (mémorisation partielle du Saint Coran et psalmodie). Ces deux vainqueurs vont représenter le Sénégal au concours final qui aura lieu au Maroc.
Pour sa part, l’ambassadeur du Maroc à Dakar, Taleb Barrada, a souligné les efforts colossaux fournis par les membres de la section sénégalaise de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains et les représentants des Chioukhs et des confréries soufies du Sénégal pour la réussite de ce concours, organisé conformément à la haute sollicitude et l’intérêt particulier dont S.M. le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouninine, ne cesse d’accorder à l’édition d’exemplaires du Saint Coran et aux concours de sa mémorisation, psalmodie et récitation.
M. Barrada a mis l’accent, dans une allocution lue en son nom par le conseiller à l’ambassade du Maroc à Dakar, El Ghali El Ghailani, sur les «nobles missions» assumées par les membres de la fondation et les Chioukhs pour le service de l’Islam, le rejet du fanatisme et de l’extrémisme, la préservation des liens religieux, spirituels et historiques communs entre le Maroc et le Sénégal, conformément à la vision éclairée d’Amir Al Mouminine, S.M. le Roi Mohammed VI, président de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains.Créée conformément aux Hautes Instructions de S.M. le Roi Mohammed VI, la Fondation Mohammed VI des oulémas africains est une instance destinée à unifier et coordonner les efforts des oulémas musulmans, au Maroc et dans les autres pays africains, en vue de faire connaître les valeurs de l’Islam tolérant, de les diffuser et de les consolider. Elle s’assigne aussi comme objectif d’encourager la recherche en matière de pensée et de culture islamiques. Elle veille à la revitalisation du patrimoine culturel islamique africain commun, en le faisant connaître et en œuvrant à sa diffusion, sa conservation et sa sauvegarde.