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Le Congrès national africain donné favori aux élections  législatives et régionales

Le Congrès national africain donné favori aux élections  législatives et régionales
Le Président et chef du Congrès national africain, Cyril Ramaphosa, participant aux élections législatives et régionales, le 8 mai 2019. tttt Ph. AFP

Les Sud-Africains ont voté mercredi pour des élections législatives et régionales dont le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis 1994, devrait encore sortir vainqueur malgré le chômage, la corruption et la pauvreté qui gangrènent le pays. Les enquêtes d’opinion promettent au parti de Nelson Mandela de conserver une majorité absolue des sièges à l’Assemblée nationale, synonyme de nouveau mandat à la présidence pour son numéro un Cyril Ramaphosa. Au milieu d’une cohue de partisans et de journalistes, le Chef de l’État sortant a voté en fin de matinée dans son township natal de Soweto, dans la banlieue de Johannesburg. «Je suis passionnément confiant (...) la nation et notre peuple sont enthousiastes à l’idée de voter», a déclaré M. Ramaphosa, promettant «une nouvelle aube, un nouveau départ, un nouvel espoir» à tous les déçus de son parti. 
Vainqueur de tous les scrutins qui ont suivi la chute de l’apartheid et l’avènement de la démocratie il y a un quart de siècle, l’ANC a vu sa popularité plonger sous le règne rythmé de scandales de son prédécesseur Jacob Zuma (2009-2018). «L’ANC est au pouvoir depuis vingt-cinq ans et je n’ai pas vu de changement», a constaté, amer, Jacob Maretlwa, 30 ans, en votant dans son township de la ville de Coligny (Nord-Ouest). Aux élections locales de 2016, le parti a réalisé son plus mauvais score national en recueillant 54% des voix, cédant en outre le contrôle de villes comme Johannesburg et Pretoria. Les sondages créditent l’ANC de 51 à 60% des intentions de vote mercredi, moins que les 62,5% recueillis aux législatives de 2014. Depuis qu’il a pris la tête du parti et du pays il y a un peu plus d’un an, Cyril Ramaphosa, 66 ans, promet d’éradiquer la corruption. Le chômage y a atteint des proportions endémiques (27%), la corruption a gagné le plus haut sommet de l’État et les inégalités sociales et la pauvreté s’y creusent. L’an dernier, un rapport retentissant de la Banque mondiale a même fait de l’Afrique du Sud «un des pays les plus inégalitaires» de la planète. 

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