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Le Conseil supérieur de l’éducation dresse un bilan «positif» de son premier mandat

Le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique a tenu, mercredi à Rabat, la dernière session de son premier mandat, qui s’est étalé sur 5 ans. Prenant part à cette réunion, les responsables du Conseil ont dressé un bilan positif de ses actions et réalisations pour la période allant de juillet 2014 à juillet 2019.

Le Conseil supérieur de l’éducation dresse un bilan «positif» de son premier mandat
Ph. Kartouch

«Du chemin reste à faire, certes, mais le cap est bon, indéniablement». C’est par ces mots que le président du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS), Omar Azziman, a résumé le parcours de cette institution durant les cinq dernières années. Présidant la 17e session du Conseil, mercredi à Rabat, le haut responsable a affirmé que le CSEFRS a «contribué à asseoir, très largement, l’idée que la réforme profonde du système éducatif, telle que voulue par Sa Majesté le Roi, telle que portée par notre Conseil, telle qu’approuvée par le gouvernement en 2015 et telle qu’entérinée par toutes les forces politiques à l’occasion de la campagne électorale de 2016, constitue un impératif politique, socio-économique, culturel, éthique et religieux, autour duquel un large consensus s’est formé».
Selon M. Azziman, le Conseil est également parvenu en l’espace de cinq ans de travail, grâce à la mobilisation de tous, à produire une quantité honorable de travaux, dont des études, des rapports, des avis et des évaluations globales, sectorielles et thématiques. «Nous avons appris à faire de notre Conseil un espace de réflexion en profondeur, capable de s’extraire du tumulte du quotidien et de la pression des événements pour prendre le recul nécessaire à la prise en compte des enjeux du long terme ; capable aussi de dépasser, par le dialogue et l’argumentation rationnelle, les positions catégorielles…», a-t-il relevé.
Prenant la parole également lors de cette rencontre, la directrice de l’Instance nationale de l’évaluation auprès du Conseil, Rahma Bourqia, a affirmé que les deux rapports au menu de la 17e session concernent essentiellement l’enseignement supérieur, et plus précisément le système universitaire à accès régulé. Dans ce sens, les participants à cette réunion se sont intéressés aux composantes se rapportant aux écoles d’ingénieurs, aux écoles de commerce comme l’ENCG et à tous les établissements qui sélectionnent les étudiants, pour ensuite le comparer avec le système ouvert qui a fait l’objet d’un rapport antérieur. Quant au deuxième rapport intitulé «l’Atlas territorial», il s’intéresse principalement à la déperdition scolaire, pour être au fait de ce qui se passe au niveau des territoires en termes d’établissements scolaires, toujours selon Mme Bourquia.
À rappeler que le président du Conseil a souligné que tous les travaux de l’Institution s’inscrivent dans le sillage de la vision stratégique qu’ils viennent compléter, approfondir et enrichir en vue de contribuer à la réussite de la réforme de l’éducation. «Ces travaux bénéficient d’une large reconnaissance de la part des institutions les plus prestigieuses aux plans national et international, de la part des personnes averties marocaines et étrangères et des acteurs de l’enseignement et de la recherche scientifique qui y voient des travaux utiles et opportuns, sérieux et pertinents, réfléchis et de bonne facture», a conclu M. Azziman. 

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